« … Je me retrouvais timide devant cette page blanche qui n’attendait
pourtant que moi. Il y avait tant de mots à qui je voulais laisser la place. Tous
se bousculaient. Deux semaines aujourd’hui, que ça bouillonnait en dedans de
moi. Il fallait que j’accouche de l'idée.
Ça implosé lors de mon dernier déplacement. Un livre englouti en moins
de deux jours. « J’écris, tu aimes, ça chie. » de Diane
Lavoie. Oui je sais… le titre est un peu salé. Mais le livre m’a parlé.
Bref résumé : une femme de carrière, qui joue avec les mots (à nous
jeter par terre), dans des échanges parfois unidirectionnels, avec la gente
masculine présente sur un réseau de rencontre.
Point d’ancrage avec moi…
À mi-lecture, me voilà déprimée, attristée. Pourquoi? Constat d’un plus-le-Temps-passe-plus-c’est-pareil.
Germe en moi…
Puis un bon matin, je ressens un intense besoin de me confier. Je ferme
les yeux et pointe de la pensée Celui qui recevra mes mots emmêlés. Abréaction*…
Je n’ai jamais envoyé ma réflexion. J’en ai avisé Qui-de-droit. Il m’a retourné
un mot que je ne connaissais pas : cathartique**.
J’ai ouvert « Le Petit
Robert ». J’ai cherché. J’ai surligné. J’ai plagié l’idée. Abréaction est
un synonyme…
Ce matin,
j’ai supprimé mon profil sur Elite Singles et j’ai modifié celui sur POF en plus d’en retirer ma photo. Autre façon de mettre ma ligne à l'eau. Je n'ai rien à perdre. Et...
... Je verrai bien si Celui-qui-ne-voit-rien-verra-vraiment-qui-je-suis
!!!... »
* « Brusque libération émotionnelle; réaction d’extériorisation par
laquelle un sujet se libère d’un refoulement affectif. Défoulement. », Le Petit Robert, 2003, page 8
** « Qui agit comme purgatif puissant; qui purifie, libère des éléments
considérés comme impurs. » Le Petit Robert, 2003, page 370
Commentaires
Ainsi c'est donc vrai... L'amour n'attend pas???...
J'en rigole aussi, croyez-moi!!!
;-0