« … J’ose
croire que c’est une bonne idée. De ce Temps-là, dans un souci d’éviter les soucis à mes enfants, je marchande des pré-arrangements. À Amos, j’ai le choix entre
deux maisons.
Ce matin, j’ai rencontré la deuxième…
En quoi est-ce
que cette démarche me confronte? À être confortable avec la mort? Je l’étais déjà.
Vouloir éviter à tout prix les débordements financiers? Ça en fait partie. Demeurer
sobre dans la mort autant que je l’aurai été dans les dernières années de ma Vie?
Évidence.
Ce matin, j’ai
pénétré respectueusement dans la pièce aux cercueils. Intérieurs de tissus bruts;
oreiller de satin crème; essences de bois. Urnes aux mille couleurs. Coquette urne
bio…
Prix à payer…
Crémation ou inhumation;
embaumement ou non selon exposition ou non; célébrant ou non; messe ou non; goûter
ou non; fleurs ou non… Au choix. Administration, transport, garde du corps (eh oui!) :
des incontournables.
Liste interminable.
J’ai la tête qui
tourne. J’avais eu beau m’être préparée, avoir mes questions et exigences bien en
main, je réalise que ce n’est pas évident. Pas facile de choisir de terminer cette
course de Vie humblement, tout en respectant les besoins de ceux qui me survivront.
Mais ce n’est
pas cause perdue. À chaque question, y’avait solution. Me reste qu’à cogiter le
tout, partager avec qui de droit et rendre décision. Après, tout ça sera hors de
mon contrôle.
Et pour une fois,
je ne pourrai pas tenter d’y changer, quoi que ce soit!... »
« Magasiner
la mort », Amos, février 2017
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Commentaires
Mais bon... étape à passer, étape franchie avec succès! Reste à peaufiner et finaliser le tout avant de pouvoir raturer sur la "to do list"!!!!