Un
inexplicable élan m’exhorta à immortaliser le moment. Deux tourtereaux, tout de
jaune vêtu…
Derrière
eux, d’immenses quadrillés maintenaient la captivité d’un nombre incalculable
de volatiles s’épivardant à qui mieux mieux. Régnait au centre de la galerie
marchande (j’aime
bien…), une atmosphère d’île
du sud, avec toute cette verdure, ces couleurs, ces vagabondages d’âmes
errantes...
J’ai
craqué. J’ai croqué l’instant…
J’enchaîne. Autre sorte d’amour.
Celui d’un lieu, le SylÉmi, que j’ai envahi avec ma Douceur ma Belle quelques
trop courtes nuitées.
Que de bonheur! Que de
tranquillité! Euphorisante imprégnation des sons de la nature. Inspirer le
calme. Expirer la paix. Profiter de la tiédeur du sous-bois, du couvert
protecteur des feuillus. Moments de charme. Extase écologique…
Et
dans un élan spontané, oser un bain de boue dans l’Harricana… Nirvana…
J’apprécie plus que tout, ces moments
de courts exils vers un ailleurs qui ne ressemble en rien aux mouvements de la ville.
Y’a quelque chose là, de différent, d’enchanteur, de reposant, de
décompressant.
Malgré la bougeotte qui finit
toujours par me démanger encore plus que les quelques rares piqûres de
moustiques, j’arrive à plonger dans la quiétude hospitalière de la forêt, un bouquin
en main, des rêves plein la tête.
En-dehors
comme par en-dedans, que cette sensation salvatrice de bien-être...
Je me fais la promesse d’y
retourner. Plus souvent. Mais ça, ne l’ai-je pas si « souvent » dit ???...
Oseriez-vous
m’y accompagner?...
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