« … Je discernais par la fenêtre du salon, les prémices de l’aube.
Le soleil étirait lentement ses rayons entre les feuilles du bouleau d’en face,
celles s’accrochant à l’été indien. Y brillait, un éclat supplémentaire de camaïeu.
Aucun mouvement n’affectait le tableau. Calme plat. Chuttt… Le vent dormait encore…
Curieuse, j’apportai caméra et café sur le patio derrière. Éblouie par
cette claire vision matinale, j’arrêtai le moment. Parce que de ça, j’étais capable…
Je pris le Temps d’admirer la lente décoloration céleste. J’inventai un
cœur d’amour pur dansant au bout d’une ramification. Le voyez-vous, un peu à gauche? Se profilaient aussi le dôme de la cathédrale
dressant subtilement sa foi et l’hôpital gardant ses secrets de polichinelles… Au
loin, trois oiseaux branchés
observaient mon manège.
Je fabule… Comment savoir ce qui se passe vraiment dans
la tête des autres, incluant celles des volatiles?...
Le ciel était strié par la trace d’une envolée vers un lointain ailleurs.
Mystère et voile de nuages… Ça m’a fait rêver de voyages…
Justement…
Je projette pour 2018, un San Francisco raisonnable en compagnie de Tendre
Neveu. D’ici là, on se préparera : on lira, on fouillera, on s’informera, pour
finir, fort probablement, par remettre le tout entre les mains d’experts, comme
ceux qui se cachent chez Voyages
Plamondon.
Parce qu’on
fera ce qu’il faut n’est-ce pas, pour en faire une belle escapade?
Bon quinzième automne mon Tendre Neveu !... »
Commentaires