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Quand s’infiltre l’indécision



Toute la matinée, il y avait eu un désespérant branle-bas de combat dans mon cerveau. Je picossais sur deux-trois sujets à la fois, incapable de m’arrêter sur ce que serait la « saveur-du-jour ».
 
J’hésitais entre déblatérer sur les microbiotes, le tantrisme, la flamme jumelle ou le tableau de visualisation. Avouez que le choix n’était pas évident!

Toujours est-il que…

Trop d’heures plus tard, l’écran brillait encore de sa blanche virginité.  L’après-midi avait à moitié tiré sa révérence, et je devais me préparer pour la marche avec l’Amie Lil. Je souhaitai secrètement que l’activité à venir m’inspirerait. 

C’est donc sous un aveuglant soleil que j’allai au devant de Lil.  On fit notre habituel parcours, placotant de tout et de rien, profitant l’une comme l’autre, de notre amicale présence.

Dehors, le Temps s’est arrêté. Il faisait froid mais l’air sentait bon l’Abitibi. Les cuisses ne prirent pas long à picoter et les épis dépassant de nos tuques givrèrent sous nos souffles chauds.

Le soleil descendit lentement par-delà l’horizon. On revint comme débutait l’entre chien et loup. Fière d’avoir pris l’air, et pressentant avoir enfin quelque chose à me mettre sous les doigts, je pris une longue douche chaude, enfilai l’épais pyjama rouge recouvert d’ours polaires, et je m’installai devant la bouche béante du portable.

Et arriva ce que vous finissez…
« Quand s’estompe le jour », Amos, janvier 2016

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