« … À peine levée, je jetai un regard par la fenêtre de
la chambre. Un ciel bleu marbré d’orangé se présenta à moi sans vergogne!
Yesss! La journée serait ensoleillée! Bon départ!
Je m’empressai de préparer le petit-déjeuner pour le Cousin Mad Voyageur
s'étant posé chez-moi le Temps d’un souper, d’une longue jase et d’une bonne nuit
de sommeil. Il reprenait la route tôt matin, et il n’était pas question qu’il reparte
l’estomac dans les talons.
Je mis à frire les œufs tout en préparant confitures,
fruits, fromages, rôties et café. Ça suffirait à le sustenter jusqu’au dîner.
Placotages et embrassades de départ plus tard, constatant
que l’agenda zen n’avait rien de mieux à me proposer qu’une longue page
blanche, j’ouvris le portable, pensant mettre sous mes doigts quelques mots
d’amour, d’amitié ou simplement un peu de cette joie immaculée qui m’habitait. Mais…
C’est à ce moment que la sonnerie du cell se fit entendre.
Mon Ami Del me proposait la corvée
« taille-de-bandes-de-bois-en-pin » que nous nous étions entendus de
faire en réalité, le samedi matin.
Sans perdre une minute, je sautai dans la vieille paire de jeans-de-réno et enfilai
un vieux cardigan et en moins de dix, j’atterrissais à pieds
joints dans l’antre protégé de l’ébéniste-sculpteur.
Il jeta un regard allumé vers son illuminée d’Amie, me donnant
des instructions très précises « Tu touches à rien tant que la pièce ne
tombe pas d’elle-même. »
Facile à comprendre…
Cent bandes et trois heures plus tard, nous étions assis à siroter
une Beck’s température pièce, satisfaits du travail accompli.
Quoi? Vous vous demandez à quoi serviront ces bandes? Ben voyons! À couvrir
les fentes produites par le séchage des planches verticales couvrant les murs intérieurs
du SylÉmi c't'affaire!...
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