Passer au contenu principal

« Comme un soleil, comme une éclaircie… »



« … À peine levée, je jetai un regard par la fenêtre de la chambre. Un ciel bleu marbré d’orangé se présenta à moi sans vergogne!
Yesss! La journée serait ensoleillée! Bon départ!


Je m’empressai de préparer le petit-déjeuner pour le Cousin Mad Voyageur s'étant posé chez-moi le Temps d’un souper, d’une longue jase et d’une bonne nuit de sommeil. Il reprenait la route tôt matin, et il n’était pas question qu’il reparte l’estomac dans les talons.


Je mis à frire les œufs tout en préparant confitures, fruits, fromages, rôties et café. Ça suffirait à le sustenter jusqu’au dîner.


Placotages et embrassades de départ plus tard, constatant que l’agenda zen n’avait rien de mieux à me proposer qu’une longue page blanche, j’ouvris le portable, pensant mettre sous mes doigts quelques mots d’amour, d’amitié ou simplement un peu de cette joie immaculée qui m’habitait. Mais…

C’est à ce moment que la sonnerie du cell se fit entendre. Mon Ami Del me proposait la corvée « taille-de-bandes-de-bois-en-pin » que nous nous étions entendus de faire en réalité, le samedi matin.

Sans perdre une minute, je sautai dans la vieille paire de jeans-de-réno et enfilai un vieux cardigan et en moins de dix, j’atterrissais à pieds joints dans l’antre protégé de l’ébéniste-sculpteur.

Il jeta un regard allumé vers son illuminée d’Amie, me donnant des instructions très précises « Tu touches à rien tant que la pièce ne tombe pas d’elle-même. »

Facile à comprendre…

Cent bandes et trois heures plus tard, nous étions assis à siroter une Beck’s température pièce, satisfaits du travail accompli. 

Quoi? Vous vous demandez à quoi serviront ces bandes? Ben voyons! À couvrir les fentes produites par le séchage des planches verticales couvrant les murs intérieurs du SylÉmi c't'affaire!...

Et comme ça, en passant... 
Qui osera venir m’aider quand se pointera le mois de mai???... »
« Nouveau jour;  jour nouveau...», Amos, janvier 2016

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)