« …
Tout le village s’est éteint d’un seul coup, cela, au moment même où j’allais lancer
réponses aux moqueries d’Amis Facebook m’ayant narguée avec mon histoire de bas.
Hum!...
… Ils
furent emprisonnés (les mots, pas les Amis!),
suspendus dans un univers inconnu…
Habituellement ici,
les pannes ne sont qu’un éclair de manque et ça revient dans l’instant qui
suit.
J’attends…
Je
quitte l’espace me servant de bureau pour constater de visu l’étendue de la
panne... Partout que la faible lueur entre chien et loup. Le jour est à quelques
minutes de se lever. Il est sept heures dix-huit, on l’attend vers huit heures
onze. Quand il y sera, ça rallumera un peu la vie dans le patelin.
J’allume
la chandelle 2013, celle de la première nuit de l’année. L’ambiance devient aussi
feutrée qu’au SylÉmi : même éclairage, même silence…
Spontanément
les mots affluent. Je les couche au fur et à mesure qu’ils se présentent, à
défaut de pouvoir moi-même retourner dans mon lit… Je me laisse imprégner par
la zénitude du moment. Le calme, le présent…
Toujours pas un bruit, ni en-dedans,
ni au-dehors. Le village dort encore… Une goutte d’eau s’échappe…
Top!...
J’apporte
avec moi la chandelle dans la salle de bains. J’ai de l’eau en réserve pour me
brosser les dents. L’avantage de commencer tôt à travailler : j’étais déjà
fin prête.
Ne
manque qu’un peu de rouge sur mes lèvres. La panne s’étire, moi aussi…
À
nous deux, 12 décembre!... »
Commentaires