... L’appareil
qui effectuait la livraison du courrier à ce temps, était un Foxmoth.
L’engin
dans un bruit d’enfer s’ébranla et s’envola vers le ciel. Théo venait de
quitter le lac Stabel, lac longeant le lac Blouin. Comme il était le seul
passager, le pilote fit son arrêt sur le lac Siscoe pour y prendre le courrier.
Nouveau décollage.
À un moment, par le petit trou entre l’avant et l’arrière,
le pilote lui demanda, en anglais à part ça, si tout allait bien,.
« Tout
va bien » répondit Théo... en français!
L’avion
se posa sur le lac Figuery, à l’ancien moulin à Fortin. C’était le bout de la
terre de Misaël. Théo rentra à pied à la maison, un peu moins d’un kilomètre
plus loin. Il touchait à peine le sol tellement il était excité de l’aventure
qu’il venait de vivre.
Il avait maintenant la certitude que sa vie tournerait
autour de l’aviation.
Et
il était vraiment loin d’avoir tort…
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