Un
des premiers emplois de Théo avait été pour un certain Jos Simard. Il n’aimait
pas beaucoup son patron pour diverses raisons. Et c’est pour ces diverses raisons
qu’il « jumpa » cette première job. Sous l’œil désapprobateur de
Misaël, il reprit le travail sur la construction de chemins.
Les
tâches étaient très difficiles pour son attelage de chevaux. Les camions
n’existant pas, c’était eux qui tiraient les lourdes cargaisons de gravier. Théo lui, faisait
l’ouvrage de bras : charger le voyage à la petite pelle, le décharger en
défaisant la boîte de la remorque. Quatre à cinq voyages par jour.
« De
la grosse ouvrage » qui dura plusieurs années…
Mais ses
chevaux étaient beaucoup trop vieux pour ce genre de travail. Un jour, alors qu’il effectuait
l’un de ces voyages, il dut dételer, faire le trajet à pied jusqu’à Malartic,
coucher là-bas pour ensuite revenir chercher son voyage le lendemain matin.
Lorsqu’il
revint à la maison familiale et raconta sa mésaventure à son père, ce dernier « monta
en ville » tout de go pour lui acheter deux beaux jeunes chevaux rouges…
De
cela, il se souvenait encore…
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