… que j’ai pu croire… qu’y avait rien là…
Je ne peux pas croire… que j’aie glissé à ce point dans
ce chamboulement, confuse et aveuglée par cet éclat de lumière joyeuse, sans me
demander ce qui pourrait à court terme, en résulter.
Où ça me mènerait…
Je ne peux pas croire… que j’aie osé foncer droit
devant, sans regarder derrière, faisant fi du jugement dont on pourrait statuer,
avec ou sans présence d’une Cour légitime. En fait dès le début, je n’y ai compris
que dalle. J’avançais, complètement subjuguée par ce qui s’immisçait lentement
en moi. Tant de douceur couvrant sous cette apparente froideur… Fausse froidure…
Puis vint le doute. Le doute et les peurs. Les mêmes,
celles que je connaissais et que je tentais de fuir tout à la fois, depuis si
longtemps, depuis que ce monde était mon monde… Dans ma tête, plein de clichés
et de non-dits, d’essoufflement imaginaire, de pensées envolées par un trou
béant, gisant au fond de cet organe vital logé entre mes deux…
J’avais mal, et j’avais la frousse tout à la fois... Je
craignais et j’espérais tout à la fois… Je voulais rester pour mieux me sauver,
et me figer pour mieux observer...
Comprendre…
… un peu plus, du moins, ce qui m’habite. Relations… si
compliquées parfois… quand ça pourrait être
si simple…
Apprendre…
Comme si c’était une chance qu’on nous
donnait, celle qu’on prend ou qu’on laisse passer…
Comme si d’un simple claquement
de doigt on pouvait immortaliser le moment et faire...
Comme si…
Comme si…
Commentaires
Bravo! Plusieurs pistes s’offrent à nous.
@ Matin d’automne
Moment dans une œuvre littéraire où l'action tient le lecteur dans l'attente angoissée de ce qui va se produire…
Désolée pour l'embrouille, mais je crois bien que c'est ce que ça avait l'air... à l'intérieure de moi itou!... Bon week-end à toi!
(pis merci de ne pas avoir appellé à 6:00 ;-)... )
M. Le Factotum: attente angoissée? Vraiment?...
Dans celui de matin d’automne, attente angoissée.
C'est le plaisir de la lecture...
Bon dimanche à vous deux!
;-)