... ou quand la morosité s'incline devant le soleil...
Avant…
Un
jour, deux jours, quelques jours que ça dure… cette espèce de « collant de
l’âme », cette contorsion cérébrale pour échapper à la grisaille qui m’accable…
Je cherche la lumière…
Je
n’avais aucune motivation à mettre le nez dehors même si l’éclat de l’air ne
pouvait être plus invitant. Je brettais
depuis le matin comme bien souvent les jours de week-end, lisant ici, une ou
deux revues, pitonnant là, quelques messages sur Hotmail ou effectuant quelques
recherches incongrues sur Gougueule (comme,
découvrir sur le blogue de Méli-Mélo
les œuvres d’un sculpteur roumain dénommé Brâncusi), jusqu’à piquer une jasette au téléphone avec ma
Bonne Fée jusqu’à ce que le téléphone pique lui-même du nez…
C’est
tout dire…
Puis
une sonnerie, la voix du cœur amical de Sue qui me stimule à sauter en bas de
mon nid, à quitter ce cocon de chaleur pour affronter le vent. J’hésite… Ce
sera un effort… Mais il fait si beau… et l’exercice combiné au soleil sera si
bon…
« D’accord! Je mange un peu et
je suis prête pour 13 :30… » lui répondis-je.
Après…
Je suis revenue en plein centre de l’après-midi, avec sous le bras un morceau
de contreplaqué qui servira à fixer la soucoupe Shaw direct à l’extérieur de la maison afin que je puisse retrouver
mon « Tout le monde en parle » du dimanche soir (je n’ai
plus de poste de télé depuis début août. Euh… Simplicité volontaire ou masochisme?…)
L’amitié d’Amie Sue m’a fait du bien, tout comme l’air frais, ainsi qu'au retour, la
longue conversation téléphonique avec mon Jeune Frérot…
Alors, tout est bien qui finit bien…
photo : « Table du silence », œuvre de Brâncusi tiré du blogue de Méli-Mélo
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