Quand je m’assieds devant mon portable, et que je dépose mes doigts sur le clavier, je me sens l’âme d’une pianiste s’apprêtant à interpréter l’oeuvre de sa vie... Mais les mots que j’aligne, demeurent silencieux et, c’est tant mieux, car ils pourraient sonner faux, parfois...
Je persévère...
J’espère un jour trouver le bon ton, la note juste, celle qui traduira exactement ce que je ressens au plus profond de moi... La note montante qui indiquera le chemin aux suivantes, élaborant ainsi la « symphonie du bonheur »...
Mais trêve de musicalité, et si je laissais parler les mots, tout simplement... Rendre ses droits à la langue française que j’aime tant...
Composer de modestes propos, laisser s’envoler les lettres, qu’elles s’assemblent d’elles-mêmes, dans une virevolte capricieuse, créant ainsi l’illogisme de ma pensée...
Est-ce que j’y lirais alors cette mansuétude que j’aimerais réelle dans le moment présent, face à moi-même, à tout le moins?...
Ou y verrais-je entre les lignes, signe de renoncement, de reddition...
J’ignore combien de temps je pourrai encore tenir l’ « effort »...
Difficile d’être ainsi face à soi, sans balise... N’avoir comme instrument que notre seule intuition, qui risque de flancher à tout instant...
L’insondable doute du « j’aurais peut-être donc dû... »...
L’innommable remise en question...
Le douloureux « il est trop tard... »...
Et toujours, toujours, cette peine qui nous poursuit, sans relâche...
Et n’allez surtout pas ajouter que « c’est ce que je voulais... »...
...ça, je ne suis vraiment plus capable...
Je persévère...
J’espère un jour trouver le bon ton, la note juste, celle qui traduira exactement ce que je ressens au plus profond de moi... La note montante qui indiquera le chemin aux suivantes, élaborant ainsi la « symphonie du bonheur »...
Mais trêve de musicalité, et si je laissais parler les mots, tout simplement... Rendre ses droits à la langue française que j’aime tant...
Composer de modestes propos, laisser s’envoler les lettres, qu’elles s’assemblent d’elles-mêmes, dans une virevolte capricieuse, créant ainsi l’illogisme de ma pensée...
Est-ce que j’y lirais alors cette mansuétude que j’aimerais réelle dans le moment présent, face à moi-même, à tout le moins?...
Ou y verrais-je entre les lignes, signe de renoncement, de reddition...
J’ignore combien de temps je pourrai encore tenir l’ « effort »...
Difficile d’être ainsi face à soi, sans balise... N’avoir comme instrument que notre seule intuition, qui risque de flancher à tout instant...
L’insondable doute du « j’aurais peut-être donc dû... »...
L’innommable remise en question...
Le douloureux « il est trop tard... »...
Et toujours, toujours, cette peine qui nous poursuit, sans relâche...
Et n’allez surtout pas ajouter que « c’est ce que je voulais... »...
...ça, je ne suis vraiment plus capable...
Commentaires
Je t'en offre trois:
La première, pour te rappeler ce qui t'a amenée à ce choix:
"Il vaut mieux souffrir d'une absence que d'une présence."
La seconde, pour tu n'oublies pas l'essentiel:
"L'amour de soi est une idylle qui ne finit jamais."
Oscar Wilde
Et la dernière, pour te donner un peu d'espoir:
"Il y a toujours dans le monde une personne qui en attend une autre, que ce soit en plein désert ou au cœur des grandes villes. Et quand ces deux personnes se rencontrent, et que leurs regards se croisent, tout le passé et tout le futur sont désormais sans la moindre importance."
Paulo COELHO
Ta Bonne Fée,
xxx