...je suis toujours surprise de la rapidité avec laquelle il me tombe dessus...
Ma journée était là, toute belle, à attendre que je la dévore à belles dents. Elle s’offrait à moi, pure et sans histoire. Je m’empressai donc de la vivre pour lui permettre de s’évanouir à jamais et devenir passé...
Quand soudain...
... je me retourne, et il est là, s’enroulant autour de moi, dans une étreinte perverse et surprenante, me laissant sans souffle, giflée à toute volée...
Je réussis à m’extirper du bureau pour regagner mon logis sans qu’aucune larme ne s’écoule de mes yeux fatigués...
...des images défilent à la vitesse de l’éclair dans ma tête, flashs blessants... Toujours les mêmes, culpabilisantes, humiliantes... Impossible d’y mettre fin...
J’entre chez-moi sans bruit, je jette un oeil tout autour: rien... Méo est là, à m’attendre sagement; P’tit Bonheur vient me faire le dos rond et Céphalée daigne à peine me regarder. Alors peut-être l’ai-je semé en chemin...
...mais non, je le sens qui s’amplifie, se gonfle pour mieux déferler sur mon « vivotage », envahir ma soirée, mon cerveau...
Et c’est le torrent, la digue qui cède... et je laisse aller, sans retenue, j’ai le droit... Je n’ai pas le goût de me battre, pas la force, pas ce soir... Et je consens à ce qu’il m’envahisse, je le connais assez maintenant: de cette façon, il restera moins longtemps...
...mais il ose prendre son temps, l’ignoble, l’infâme...
...c’est en terminant ces lignes, qu’il se décide enfin à partir...
...misérable cafard...
Ma journée était là, toute belle, à attendre que je la dévore à belles dents. Elle s’offrait à moi, pure et sans histoire. Je m’empressai donc de la vivre pour lui permettre de s’évanouir à jamais et devenir passé...
Quand soudain...
... je me retourne, et il est là, s’enroulant autour de moi, dans une étreinte perverse et surprenante, me laissant sans souffle, giflée à toute volée...
Je réussis à m’extirper du bureau pour regagner mon logis sans qu’aucune larme ne s’écoule de mes yeux fatigués...
...des images défilent à la vitesse de l’éclair dans ma tête, flashs blessants... Toujours les mêmes, culpabilisantes, humiliantes... Impossible d’y mettre fin...
J’entre chez-moi sans bruit, je jette un oeil tout autour: rien... Méo est là, à m’attendre sagement; P’tit Bonheur vient me faire le dos rond et Céphalée daigne à peine me regarder. Alors peut-être l’ai-je semé en chemin...
...mais non, je le sens qui s’amplifie, se gonfle pour mieux déferler sur mon « vivotage », envahir ma soirée, mon cerveau...
Et c’est le torrent, la digue qui cède... et je laisse aller, sans retenue, j’ai le droit... Je n’ai pas le goût de me battre, pas la force, pas ce soir... Et je consens à ce qu’il m’envahisse, je le connais assez maintenant: de cette façon, il restera moins longtemps...
...mais il ose prendre son temps, l’ignoble, l’infâme...
...c’est en terminant ces lignes, qu’il se décide enfin à partir...
...misérable cafard...
Commentaires
Ça lui fera une belle jambe, tiens!
La Fée de retour dans ses quartiers
xx