Des nouvelles…

Journée grise et fraîche qui se propose ce matin dans ma nouvelle bourgade. Comme le fut hier, et avant-hier, où la pluie s’était annoncée comme nous finissions d’entrer bacs et cartons à l’intérieur de l’appartement.

 

Vous dire l’excitation qui m’animait! Le logement dépassait et de loin, mes attentes. Je l’avais tellement imaginé modeste, que ses pièces m’apparurent telles qu’elles étaient, grandeur nature.

Le haut plafond, les larges fenêtres ouvrant sur le cœur du village, l’étage et sa large pièce dont j’aspire y installer mon inspiration. Je résumerais les lieux en un seul : enveloppant. Et comme il faut le voir pour le croire…

La maison, sise sous l’aile bienveillante de l’église dégageait le cachet des anciennes, celles qui ont du vécu. Rafraîchir murs et plafonds me fit aller à sa rencontre. Je renouais avec l’éclectique mariant le ce-qui-fut avec le ce-qui-est. Dans ma tête sonnait le ce-qui-sera…

Doc le Proprio, vint me serrer la pince en fin de journée, canne de sirop d’érable en main. J’en profitai pour lui demander un coup de pouce pour le branchement de l’électronique. J’avoue : je manquais la présence de mon Grand! 

Les deux premiers jours se défilèrent entre eau savonneuse et la redécouverte de tout ce quoi, dorénavant, composerait ma Vie. Incertaine que je suis au moment d’écrire ces lignes, à savoir si je réussirai à trouver une place intéressante à tout-ce-quoi…  

Lorsque mon estomac me rappela que même dans les déménagements il faut  s’alimenter, je partis à la recherche du marché le plus près.  

Au bout du chemin Principal, le marché Lamoureux, et de l’autre côté du stationnement jouxtant le chemin d’Oka, les ravages des inondations touchaient le Tim Horton qui prenait un bain de pieds…