J’essaie d’alterner les jours de longue marche avec ceux de dolce farniente. Quoique…
Comme la veille, je m’étais courageusement
rendue jusque chez Intermiel, à 8km du village (donc
16km aller-retour), passant devant « La
cabane d’à côté » (que je voyais enfin de mes propres
yeux)
cela après avoir piqué une courte jasette avec la Maman de Mme Siry ayant
pignon sur chemin, en ce jeudi matin, j’avais décidé d’aller à la rencontre du
bureau de poste et de la caisse populaire. (un tantinet trop longue cette
phrase… excès à la Proust !!!...)
Les deux services étant situés
à 2km à peine de chez-moi, la marche m’apparut comme une vacance et se fit avec
un court arrêt au retour, au Verger Lacroix, où, comme
de raison… caramel, chocolats, salsa maison et jus de pommes pétillant trouvèrent
refuge dans le sac à dos fuchsia!
En chemin, j’ai même remarqué un
endroit où l’on vend des œufs frais. Prochaine fois…
Mais
là… faut que je me calme! C’est ben beau encourager le local, mais
ce sont quand même des frais supplémentaires. On dirait que dans ma tête, je
suis en vacances, en voyage, et que j’ai pris racine dans un gîte avec
exactement tous les objets faisant parti de ma Vie.
De
l’étage, je tâte le pouls du cœur du village. Comme sur les plus beaux sites de
villégiature, le terrain est entouré d’arbres matures et d’une haie de cèdres
d’où s’envolent les perpétuelles aubades d’une multitude d’oiseaux. Près de la
galerie, une cascade s’ébroue dans un petit étang. Onirique…
J’essaie de profiter au maximum
de tout ce que les alentours m’offrent. Quand la Dame chez Lacroix m’a dit « revenez nous voir quand les pommiers seront
en fleurs » je lui ai avoué que j’habitais à côté de l’église depuis
début mai… Alors oui, certain que je serai dans le coin quand le village se
fleurira…
Mais
pour l’instant, j’ai vraiment le cœur en mode Beyries…
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