IKEA était l’appât. Une base
de lit, le besoin. Pour m’y rendre, je devais emprunter l’autoroute 13, ce que
j’avais fait à maintes reprises dans le passé. Paradoxalement, on aurait dit
que, vu que j’habitais maintenant dans le secteur, je souffrais d’une pantouflardite aigüe. Ce qui m’avait fait reporter cette escapade, jour après jour
jusqu’à celui du non-retour.
Car, j’attendais ma première
visite officielle. Ma Douceur ma Belle avait prévenu qu’elle arriverait jeudi en
soirée. Plus de tergiversation : je devais passer à l’action! (… quand
je pense que j’ai traversé le Canada d’est en ouest et les États-Unis du nord
au sud.... « Come on » Fitzsou!...)
L’Amie Lol avait gentiment
accepté de m’accompagner. Lors de notre première rencontre quelques dimanches
passés, nous avions réalisé que nous partagions la même curiosité concernant ce
que cachait la grande suédoise dans son ventre. Le trajet se fit sans encombre
malgré une fin d’heure de pointe.
IKEA fut fidèle à elle-même.
Nous avions lentement déambulé parmi les différentes pièces montées, suivant fidèlement
les flèches, s’extasiant de l’ingéniosité des rangements et de la
fonctionnalité de la plupart des cuisines.
Partie du besoin d’une base de
lit, j’en ressortis avec un fauteuil
POÄNG au coussin d’un beau bleu royal; une petite table ronde en bois blond;
des supports métalliques pour ranger la vaisselle et… oh mon Dieu!... fallait surtout pas oublier la base de lit!!!!
L'Amie Lol avait généreusement offert
son aide pour débuter l’assemblage de la plus grosse pièce. À quatre pattes sur
le plancher, nous nous étions attelées à la tâche, concentrées à bien suivre le
vague plan. Les morceaux étalés comme
dans une quincaillerie, la feuille d’instructions bien en vue, à la manière d’un
casse-tête, pièce par pièce le projet était déjà fort bien avancé quand se pointa,
Jal, son mari.
En bon homme, il prit les
choses en mains, incluant la fameuse clé hexagonale Allen.
Le montage était presque terminé quand mes amis durent quitter. J’achevai l’œuvre, puis j’entrepris le fauteuil POÄNG,
duquel j’étais tombée amoureuse en plein effervescence de magasinage.
Maintenant que j’avais une
assise confortable de plus, voilà que le mini-salon se trouvait trop embourbé. Devinez
ce que j’ai fait aujourd’hui avant d’aller user mes semelles sous la fine bruine?
Sous
le regard ébaubi de ma Douceur ma Belle et après qu’elle eut avec justesse
donné son avis d’aménagement, j’ai, une
fois de plus, promené les meubles afin de trouver place convenable pour
chacun d’eux! Pour combien de Temps? L’bon Dieu l’sait, pis l’yiable s’en
doute!...
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