Je
besognais dans l’appart, changeant ici la disposition d’un bibelot,
suspendant là un tableau. Le Temps fila et j’étais encore en pyjama quand
retentirent les cloches de l’église. Je m’habillai en deux Temps trois
mouvements, et traversai la bande gazonnée pour pénétrer dans le saint temple. J’étais
à l’heure.
Attendant
l’entrée du célébrant, j’en profitai pour observer l’architecture avec
attention. La voûte était recouverte de lattes bleu poudre desquelles
s’écaillait la peinture. Le bois usé par les mains dévotes, racontait les espérances
de grand bonheur et les tourments des malheurs. Fait surprenant, dans l’assistance
plusieurs jeunes familles avec enfants et bien sûr, des personnes d’un âge
certain dont j’étais. Une heure plus tard, j’avais reçu ma première bénédiction
Joséphoise. Heureuse élue…
En après-midi, j’avais
rendez-vous avec l’Amie Cal, une amossoise venue visiter, en compagnie de son
jeune frère Del, leur frère Jal et sa conjointe Lol, enracinés à St-Joseph. Quelle
belle rencontre! Ces derniers m’ont gentiment invitée à leur demeure où nous avons
passé un bel après-midi à jouer aux cartes en profitant du beau Temps. J’avais
regagné mon chez-moi en mi-soirée, après avoir partagé leur repas. Vraiment,
une charmante première sortie en sol laurentien.
Si je vous contais lundi, je glisserais
un mot sur les onze kilomètres marchés sac au dos. Il faisait chaud dont! J’avais eu la bonne idée d’enfiler un lycra
noir assorti d’un mérino à manches courtes… noir! Ça m’a permis de réaliser que
j’étais loin d’être prête pour le Chemin des Outaouais se profilant à l’horizon.
Tant pis pour moi! Je n’avais qu’à y mettre plus de cœur et de motivation! Je
savais que je récolterais les fruits de ma procrastination.
À moins d’un miracle…
Chemin faisant, j’avais fait
connaissance avec une gentille Dame, travaillant sur son terrain situé à la
croisée du Chemin Principal et du rang Ste-Germaine. Nous avions échangé
quelques instants. Je l’avais quitté, lui disant que je repasserais un moment
donné.
Ce
qu’assurément, je ferai…
Les douleurs résiduelles à la
hanche gauche, me convainquirent hier de
prendre une pause. J’en profitai pour
aller faire ces quelques achats indispensables et dont « j’avais vraiment besoin » avec
Tante Mih. On revint luncher au Resto-Pub de la Montagne, à un coin de rue de
chez-moi. Et quand je la ramenai chez-elle, pourtant en mi-après-midi, je
connus les affres d’une première heure de pointe.
Petit Escape, sans devant derrière! |
Note
à moi-même : éviter d’emprunter la 640 et la 15 entre 15 et 19 heures!!!
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