J’ai
pris le Temps encore aujourd’hui, de poursuivre la lecture du récit de voyage
néo-zélandais de ma Maîtresse malgré le fait que son Grand, enfin, soit lui
aussi rentré au pays.
De
jase en jase, ils ont bouclé-la-boucle de ce que fut pour chacun, cette
magnifique épopée. J’entendais mon Grand-Frère-d’adoption raconter son séjour
sur cette île-à-l’est-de-l’île-du-nord, en compagnie de gens avec lesquels il se lia immédiatement d’amitié. Comment il avait surfé parmi les requins, refait
des randonnées, passé de bons moments en excellente compagnie. Chanceux va!
Je
les ai laissés se placoter ça pour me remettre dans les péripéties du voyage. J’ai
cherché des photos représentant les grottes de Waitomo dont la Glowworm Cave,
cet endroit où brillent apparemment des milliards de vers luisants, suspendus
au plafond par une quelconque ingéniosité de la nature. J’ai fait une
recherche, et comme des
images valent mille mots…
Parce
que ma Maîtresse en glissait un mot dans son carnet. Sans photo. Tout comme
d’ailleurs, elle mentionne brièvement l’histoire d’un René, un Suisse récemment
retraité qui était à parcourir, du nord au sud, la Nouvelle-Zélande par le
sentier Te
Araroa. Une expédition de 5 mois, en parfaite autonomie. Wow! Certain qu’elle
a dû être impressionnée et inspirée par cet homme, apparemment ancien
travailleur de la Croix-Rouge.
Mais
honnêtement, si je me fie à ses écrits, ce qui semble avoir été pour elle, la
randonnée ultime, ça serait celle de la Tongariro Alpine Crossing. Je
vous rapporte textuellement :
« 3h56 - J’avais demandé
à mon cerveau de m’éveiller à 4h : good
job Brain! Il fait nuit noire, le ciel est barricadé sous la brillance
stellaire. Je prends le Temps d’admirer, même si ce dernier est compté.
Déjeuner rapide mais
soutenant, café et hop : 5h10 - nous sommes dans le mini bus qui nous
amènera au départ du Tongariro Alpine Crossing. Un 19.4km que l’on devrait
parcourir en 7 à 8 heures. Selon Lonely Planet. Est-ce que la réalité sera tout
autre?...
Fin de journée, vendredi 15
décembre – J’en ai eu pour six heures, d’efforts soutenus-et-difficiles-en-tabarouette.
La montée, un
765m, m’a donné du fil à retordre. Mon cardio n’était pas au
point et malgré la beauté époustouflante du paysage au moment du lunch, la
descente de 1126m fut ardue pour les articulations des genoux et de la hanche
« conflictuelle »… Maudite usure! Maudite
soixant…
Comme nous sommes revenus tôt
au campement,
on prend ça mollo en après-midi. Douches, lessive et une réservation
au resto de la place pour souper. Une grosse gâterie après cet effort
titanesque (
enfin… en ce qui me concerne du moins…).
Nous resterons une autre nuit
au Discovery lodge où trônent fièrement
les deux tentes qui abritent nos nuits... »
Ciel!
Je ne sais pas pour vous, mais connaissant ma Maîtresse, on la sortait de sa zone
de confort cent milles à l’heure-là! Si je ne la voyais pas de mes propres yeux,
je pourrais penser qu’elle y a laissé une partie de sa peau.
Mais
je vous rassure : elle est bel et bien de retour, en chair et en os !!!...
Wilson
Commentaires
C'est passionnant et touchant à la fois, je comprends donc qu'elle te laisse la parole comme narrateur, cette chère Fitzsou. Fais lui un bisou de ma part, tu veux bien?
Je l'embrasse de ta part, parole d'ours polaire!
Wilson