Si
j’étais fine pour cinq cents, j’écrirais ce billet dans la langue de
Shakespeare. Mais je souffre d’un flagrant manque de confiance en moi et tant
qu’à faire appel à « gougueule translation », je préfère passer mon tour. Alors
je croise les doigts pour que « my Inuk Fair Lady » comprenne suffisamment le français afin de profiter de ces lignes qui lui sont, somme toute, adressées…
Mardi matin – Comme mentionné
hier, je suis plantée devant Deux filles
le matin quand j’aperçois par la fenêtre, M. Le Facteur qui s’amène, portant
un petit colis brun sur lequel je peux voir des lettres noires tracées à la
main.

Lorsque je le vois qui reprend
ses pas quotidiens dans la neige folle, curieuse, j’ouvre la porte. Le colis
pendouille à la poignée à l’aide d’un élastique bleu. Je souris.

D’une
boîte de biscuits, j’extirpe comme par magie, de magnifiques pantoufles en cuir
noir, à l’empeigne brodée et au cou-de-pied, bordé de douce fourrure! WOW! Je
sens montée en moi une drôle d’émotion.
Je me souviens très bien du
moment où mon Amie Martha m’avait demandé de tracer le contour de mes pieds sur
une feuille posée à plat sur le plancher. « Je vais te faire des pantoufles. » m’avait-elle dit en anglais.
Le Temps s’était écoulé. J’avais quitté le grand nord québécois sans avoir la
chance de retravailler avec elle.
Voilà que la semaine dernière,
via Messenger, elle s’enquit de mon
adresse. Vous connaissez la suite…
In closing, the usual, “sorry for my bad English” 😉…
Your
truly « Amie Amossoise
Sylvie (alias
Fitzsou 😉)
xoxoxo »
p.s. as you can see on the picture, it was time for my
old slippers to be retired! 😉
Commentaires
J'aurais peut-être dû osé finalement! Mais j'ai triché... je suis quand même allée valider avec Reverso...