Nouvelles qui tiennent la route...

En cours de route…

Vu hier alors que je descendais vers le centre du village : un garçon avec le pied coincé entre sa roue arrière et la structure du vélo. Il n’était pas mal pris; son pied lui servait de frein!...

Posséder la route…

Il y avait, une fin d’avant-midi, deux jolies demoiselles, endimanchées de robes de couleurs vives, l’une assise sur un petit vélo en plastique, à placer sa tenue pour qu’elle ne soit pas prise sous elle, l’autre debout derrière, à lui donner un coup de main… Genre de petites princesses régentant leur royaume… L’idée c’est qu’elles avaient au plus 3-4 ans et étaient… en plein milieu de la route! (je me suis adressée à elles en anglais, ayant peu de chance qu’elles me comprennent puisque les enfants ici, apprennent d’abord l’Inuttitut, leur ai fait signe d’aller de l’autre côté, tout en sécurisant le chemin le temps qu’elles déplacent leur « monture »…)

Sortie de route…

Je vous ai parlé dernièrement de ce petit chemin qui serpente les collines rocheuses entre le chemin du chenil et celui qui mène à la Base d’hydravions. Le sentier, à son plus beau, est dégagé. Le reste se cache bien souvent sous une tonnelle de verdure. Et tranquillement on monte vers le point culminant, c’est-à-dire la bâtisse d’Hydro-Québec. Difficile à croire n’est-ce pas, quand on voit ce dénuement? 

Routes à suivre…

Je ne choisis pas toujours le chemin le plus facile. Parfois même je me demande si je ne fais pas un peu exprès pour me compliquer la vie. Ma maxime favorite se rapproche beaucoup du « pourquoi faire simple quand ça peut être compliqué ». D’une fois à l’autre je ne me dompte pas… Est-ce l’attrait du défi? La peur de devenir blasée si je ne m’ébroue pas continuellement? Allez savoir…

Mais ce que je sais? 

Toutes les routes finissent par mener quelque part!

photo: " Sortie de route", Kuujjuaq, août 2012