J’en ai partout :
dans mon sac à bandoulière, les poches de mes (nombreux)
manteaux, sur les petites tables qui meublent ici et là, Petit 4 1/2... J'en ai même une posée sur le clavier de mon ordinateur au bureau. C'est la plus jolie,
la plus douce mais aussi la plus forte, puisqu’elle en a « trois » (lignes)…
Ces gris-gris sont une
légende ramassée un bon matin dans une large assiette déposée à l'entrée des archives du CLSC où je travaillais. On en avait abandonné
presque une tonne (j’exagère…).
Des pierres, la plupart Gaspésiennes, ramassées par une Collègue et sa fille lors de leurs vacances...
À
l’époque…
L’histoire avait été racontée par une autre Collègue, dotée de dons
mystérieux qu’elle nous partageait toujours avec sérieux. Et moi je l’écoutais
religieusement…
Depuis ce matin de l'été 2009, où j’en
ai subrepticement glissée une dans ma poche, peu importe maintenant où je me trouve, si
j’en vois, je les cueille, les frotte du bout des doigts et les laisse se
déposer tout au fond de ma poche… Probablement ce qui était arrivé, je ne me
souviens plus trop quand, avec celle retrouvée lundi soir dernier…
« … ce fut donc très confortablement accoutrée
que je passai finalement mon lundi après-midi. Il ne m’en coûta point de reprendre la
route vers le Nord (!) en fin de journée. Arrivée chez-moi, c'est là que je vis
dans ma boîte de courriels, « le » message que j’attendais sans l’attendre... et c’est après l’avoir lu que je trouvai la
Pierre à Vœux!
La surprise fut de taille. J’ai tout d’abord pensé à un concours
de circonstances, puis me suis rappelée qu’il n’y avait pas de coïncidences. Je
sais que je devrais la laisser rejoindre la nature pour se recharger de
l’énergie de l’air, du feu, de la mer et de la terre et retrouver son pouvoir pour peut-être, venir en aide à un autre quelqu’un…
Mais voilà, j'ai de la difficulté à m'en défaire...
Qui
sait?... Les Pierres à Vœux me suivent depuis que je demeure au Nunavik. J’ai
abandonné par erreur sur les berges de la Koksoak, la Gaspésienne, il y a déjà
deux ans de cela. Trop tôt… trop tard!... À un rythme fou les autres se sont
succédées, trouvées surtout ici, parfois là, dont plusieurs aux Îles de la
Madeleine, à l’été 2011. Celle sur le clavier est une Nunavimmiut…
Comme
une éternelle enfant, j’ai des roches plein les poches. Et quand je lis
l’incertitude dans les yeux de quelqu’un, je m’empresse de me transformer en
« pusher » de Pierres à Vœux.
Sans que peut-être, finalement, tous les Voeux ne se réalisent vraiment, je crois
bien que l’effet fait effet (!), même chez les plus sceptiques…
En
tout cas, Moi, j’ose encore y croire…
photo: "Chargée de projets", Kuujjuaq, août 2012
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