« Besoin de repos... j’avais besoin de repos! »... Me croiriez-vous?
Non, non, ne vous méprenez pas; il n’est pas question ici du sommeil que j’avais à récupérer depuis quelques semaines (sans penser à celui manquant, de ma virée nocturne avec ma Jeune Soeur Chérie mercredi dernier...)...
Non, il s’agit plutôt de cette vieille fatigue (qui a brûlé en bonne partie mes ailes), celle dont je ne suspectais même pas l’existence jusqu’à...
« ...j’ai le visage baigné de cette douce luminosité solaire, assise confortablement dans mon fauteuil recouvert de cuir, à feuilleter le journal, dans ce petit espace de la maison que j’appelle affectueusement mon « boudoir ». Je savoure le dernier avant-midi de cette belle semaine de vacance, que je méritais, (oh! que oui!) deux fois plutôt qu’une...
Bizarre que ce soit précisément ce moment, que choisit ma « pensée » pour ainsi atterrir dans ma boîte céphalique... Je ne la repousse pas immédiatement, je lui laisse le temps de s’installer, elle aussi à son aise. Je suis curieuse de voir jusqu’où "elle" va m’entraîner ...
Elle ne s’était jamais manifestée aussi clairement auparavant. Peut-être fut-ce la douceur de la musique qui jouait à cet instant qui contribua à la sortir de son abstraite léthargie... Ou encore la quiétude de l’heure qui lui inspira son incursion matinale... Je l’ignore, ce que je sais, c’est qu’elle réussit à attiser mon intellect suffisamment pour que je m’y arrête...
Elle me fit réaliser, que pendant plusieurs années, j’avais occupé un rôle très important et exigeant au sein de ma petite famille: un peu le pilier, un peu le moteur de vie, celui servant « à tirer le lourd traîneau » où prenaient place, enfants et compagnon de vie (et qui parfois tous ensemble, laissaient même traîner leurs pieds à l’extérieur... ouf!...), la source créative et imaginative d’un tas d’activités pour occuper les enfants, pour planifier, organiser, gérer le quotidien de toute cette famille, « normalement constituée »...
Et sur ma lancée, elle me fit comprendre, que j’avais besoin de prendre « ce » recul, celui débuté le 1er juin dernier, pour découvrir ce que j’attendais encore, non pas de la vie, mais bien de mon « MOI » maintenant que les besoins familiaux n’étaient plus les mêmes ... »
C’est donc pour recouvrer mes forces et mon énergie, dispensées dans ces 23 dernières années de vie, que mon corps réclamait ce « repos »... Peut-être existait-il une autre façon de s’y prendre, mais NOUS n’avons pas su le trouver... à temps...
...regrettable malgré tout...
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