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Isolement ou solitude???....

...« Il y a déjà plusieurs heures que je suis éveillée... mais j’ignore l’heure qu’il est...

Ma nuit fut entrecoupée: rêves, réveils, refaire du feu, aller à la « back-house », faire sortir Méo... Je me suis même permise d’observer la voûte céleste un bon moment...

Depuis mon lever, je suis attablée au petit comptoir de mon camp, transcrivant dans mon agenda « 2009 » neuf (...), dates d’anniversaire à ne pas oublier ainsi que quelques évènements dont j’aime me souvenir une fois l’an, même si certains sont attristants...

J’ai terminé le rite initiatique de l’inhumation symbolique de l’an 2008... Ouf! Calendriers et agenda se sont envolés en fumée dans mon petit poêle à bois... Soulagement...
L’an 2009 est prêt à démarrer sur les « chapeaux de roues », dans mon coeur et « dedans » ma tête...

À l’extérieur, le soleil brille, mais la température n’a pas bougé de son
-20° C... J’entends la machinerie dévoreuse de forêt au loin... Pas si loin en fait... À peine quelques kilomètres... Moi, mon tour est passé, du moins, je l’espère... Il semble que le congé des Fêtes a pris fin ce matin pour ces opérateurs chevronnés...

Je n’ose encore sortir de ma petite lisière boisée, protectrice de ma solitude. J’ai relu une très belle pensée de Paul Tillich à ce sujet:

« Notre langue a sagement senti les deux aspects liés au sentiment d’être seul: elle a créé le mot « isolement » pour exprimer la douleur d’être seul et elle a créé le mot « solitude » pour exprimer la gloire d’être seul... »

Alors voilà, pour moi la nuance est établie...

Je suis dans la p’tite espace boréale depuis 3 jours maintenant. Je compte rentrer à la maison demain, entre autre pour partager un bon repas avec mon Grand, ma Précieuse Brue, ma Douceur ma Belle et mon Gendre Adoré... Ce sera notre façon de célébrer le Nouvel An tous ensemble... Et comme je suis en vacance cette semaine, je projette une courte escapade au Témiscamingue, à Ville-Marie. Histoire de faire une promenade dans une région que j’adore et que j’ai adopté, il y a plusieurs années de cela.

Au retour, j’arrêterai peut-être à Rouyn, casser la croûte avec ma Chum G.. Elle me parlera de son petit fils Jude, je lui parlerai de mon cheminement introspectif...

Elle saura mettre du baume sur la plaie de mon âme... »...

Écrit le 3 janvier 2009, P’tit Nord, 48° parallèle

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