...dehors l’orage gronde. Les éclairs semblent poursuivre le tonnerre de leurs bras menaçants...
...rupture de courant, la noirceur s’installe. Temps pour s‘étreindre, partager une douce intimité, laisser poindre cette vague d’Amour et la laisser déferler jusqu’à l’explosion finale... Heureux moment de passion...
...rupture de courant, la noirceur s’installe. Temps pour s‘étreindre, partager une douce intimité, laisser poindre cette vague d’Amour et la laisser déferler jusqu’à l’explosion finale... Heureux moment de passion...
J'avais passé une bonne partie de l’après-midi à corder et à rentrer du bois. Je savourais cette saine fatigue, installée confortablement dans le salon en écoutant la télé...
Repos de guerrière...
...« ce ne doit pas être normal » me dis-je quelques heures plus tard... Sensation chaude, liquéfiante...
... « qu’est-ce qui se passe?... » Troublée, je pris le téléphone et appela mon Amie G. ( une autre amie G...). Je la savais compétente dans ce domaine. Elle me rassura et je me couchai sans autre tourment...
Au milieu de la nuit, je me levai précipitamment...
Ça n’allait plus du tout...
J’embarquai dans ma voiture, et me rendis seule à l’hôpital, situé à 10 kilomètres. Je pris le temps de me stationner, et montai par les escaliers jusqu’au 3ième étage...
Mon manteau de rat musqué pesait lourd...
Quelques paroles échangées au poste avec l’infirmière et me voilà dirigée vers une chambre...
S’ensuivirent examens de toutes sortes et dans l’après-midi, un transfert fut planifié vers Rouyn...
C’est trop tôt, beaucoup trop tôt...
Je suis inquiète. Les prochaines heures seront déterminantes...
Branle-bas de combat: quarante-huit heures après mon arrivée à Rouyn, on m’amène au bloc opératoire... Ma DMA est présente...
Il me semble qu’il n’y ait que de la lumière dans cette salle, tellement elle est éblouissante. Je ne serai pas endormie, je recevrai un anesthésiant par voie épidurale...
Les gens s’affairent autour de moi... J’ai peur, j’ai froid...
Puis tout se déroule très vite, à un moment j’ai vraiment l’impression qu’on s’assied sur mon thorax... J’étouffe...
Peu de paroles, que des gestes rapides, précis...
Ce ne sera que plus tard qu’on m’apporta ce minuscule ange, qui profita de ma seule main pour reposer tête et dos... Petite puce à peine plus longue qu’une boîte de papiers mouchoir...
Les yeux fermés, profondément endormie, ELLE demeurera plongée dans cet état de béatitude, luttant pour survivre pendant deux longues semaines...
Petite Douceur, après t’être reposée ainsi un long mois, lorsque tu as enfin réalisé que tu avais des cordes vocales, tu n’as eu cesse de les utiliser... jusque sur scène avec ton père, plusieurs années plus tard, pleine de cette assurance qui te caractérise tant.
Jamais je n’oublierai ce 24 janvier, il y a 20 ans passés...
Ce fut un jour où les anges veillèrent sur nous et en profitèrent pour te refiler toute cette Douceur et cette Beauté intérieure (et extérieure...) qui fait de toi, ma seule et unique Douceur ma Belle...
Celle pour qui à jamais, je n’aurai que d’éloges pour son chemin parcouru...
Je t’aime plus que tout au monde...
Commentaires
A toi, chère Ange, pour avoir donné naissance, il y a 20 ans, à cet être unique, qui est ta Douceur ta Belle.
Et à toi, E. pour ces 20 ans tout neufs et prometteurs. Je te souhaite une magnifique journée et du bonheur, tout plein.
Sally Fée
xxx
xxx
Merci d'avoir partagé ces beaux moments et tu as raison d'en être fière de ta douce belle. Chanceuse d'en avoir encore une !
Tu vois tes anges veillent encore, sans relâche jamais....il continueront de te porter.
À demain, xxx