...traverser le pont enjambant la rivière, laisser derrière moi la montagne de tracas, oser le froid de l’isolement pour aller de l’avant...
Mais ce matin, je n’ai pas osé. Le brouillard m’a apeuré, un figement intérieur m’a retenu... Obnubilé par certains spectres, j’ai choisi la facilité...
Je me suis rendue à mon travail en voiture...
Je ne veux même pas savoir combien il faisait. Je ne veux pas imposer à ma mémoire ces nombres insignifiants, dessinant déjà le "passé"... Il faisait froid, trop froid selon moi, malgré le fait que j’avais sorti le vieux casque de poil de mon père pour affronter...
J'avais un coup dans l'aile...
...je n’ai pas osé...
...pas osé risquer de croiser mon « futur » sur ce pont, sur MON pont... Et si mon « présent », bien emmitouflé, m’empêchait de le voir, s’il fallait qu’il soit « passé » sans que je ne l’aie aperçu, ou encore pire, reconnu... Imaginez ma déception du « moment »...
Si sur ce pont, je finissais par marcher vers mon « futur », « future » vie, « futur » tout court...
Si un jour dans mon « présent », je croirai l’avoir vu « passer », peut-être que ce ne sera pas le bon moment et que je devrai espérer que cet instant se représente plutôt (ou « plus tard »...) dans le « futur »... Qui sait?...
Combien ce « futur » m’inspire, me nargue, me dévoie... Combien il me hante, m’intrigue... Combien parfois je l’espère devenir « présent »...
Est-ce que bientôt tout cela ne sera que « passé »?...
J’ose l’espérer...
Mais ce matin, je n’ai pas osé. Le brouillard m’a apeuré, un figement intérieur m’a retenu... Obnubilé par certains spectres, j’ai choisi la facilité...
Je me suis rendue à mon travail en voiture...
Je ne veux même pas savoir combien il faisait. Je ne veux pas imposer à ma mémoire ces nombres insignifiants, dessinant déjà le "passé"... Il faisait froid, trop froid selon moi, malgré le fait que j’avais sorti le vieux casque de poil de mon père pour affronter...
J'avais un coup dans l'aile...
...je n’ai pas osé...
...pas osé risquer de croiser mon « futur » sur ce pont, sur MON pont... Et si mon « présent », bien emmitouflé, m’empêchait de le voir, s’il fallait qu’il soit « passé » sans que je ne l’aie aperçu, ou encore pire, reconnu... Imaginez ma déception du « moment »...
Si sur ce pont, je finissais par marcher vers mon « futur », « future » vie, « futur » tout court...
Si un jour dans mon « présent », je croirai l’avoir vu « passer », peut-être que ce ne sera pas le bon moment et que je devrai espérer que cet instant se représente plutôt (ou « plus tard »...) dans le « futur »... Qui sait?...
Combien ce « futur » m’inspire, me nargue, me dévoie... Combien il me hante, m’intrigue... Combien parfois je l’espère devenir « présent »...
Est-ce que bientôt tout cela ne sera que « passé »?...
J’ose l’espérer...
Commentaires
Une petite pensée :
" La vérité de l'être humain, c'est d'abord ce qu'il cache "
André Malraux
Bonne journée remplie de soleil intérieur.xx
Pendant un certain temps, je me suis absentée.Aussitôt possible, j'ai lu tes bons mots! C'est tellement plaisant de te lire!!!
*NE LÂCHE SURTOUT PAS!*
Un jour...tu auras beaucoup plus de p'tites douceurs dans ton sac d'ange...que de vieux bonbons durs!
JE T'AIME et t'envoie plein de BISOUS!