Passer au contenu principal

La dernière note


« … Nous étions assis sur la large galerie baignée par le soleil du midi. C’était la pause-repas. Nous placotions de tout et de rien. Du travail qu’il restait à effectuer dans le SylÉmi, puisque nous y étions et que ça en était la raison.
 
Soudain, entre deux mots, il me sembla entendre au loin, un genre de piaillement. Plutôt un cancanement, puisque j’étais convaincue que c’était un canard qui s’ébrouait dans le ruisseau qui coulait juste un peu plus bas.

Les jases se poursuivirent. L’étrange mélopée également. Mystère…

Quand tout à coup…

Mon regard se porta tout bonnement sur le bout de la marche en rondins. Et là je la vis. Fière pette de brunette, d’où s’échappaient ces petits cris difficilement indentifiables.  
Pour moi, la néophyte

Je regrettai avoir laissé mon cellulaire à l’intérieur. J’essayai quelques ruses, glissade sur banc, contour du camp côté cour pour en revenir côté jardin, mine de rien. Mais la Belle s’était déjà poussée. 

Et là, sortant de sous la galerie, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept… non, huit petites boules de plumes suivirent Mère Perdrix qui s’enfonçait dans les hautes herbes.

Petit miracle de Vie. 

Malheureusement, je n’ai pas de photo à l’appui. 

Vous devrez vous contenter de cette note… »

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme ...

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)