Dès les premières heures du
jour, le soleil était venu me taquiner puisque j’avais la veille, laissé tiré
le voilage de la fenêtre est. Tout ça pour un caprice. Celui de voir briller
quelques lumières au loin, ne serait-ce qu’un bref instant pré-endormitoire… J’ai
payé pour!
Jeudi. Jeune journée. J’aurais
pu aussi l’appeler le jour « j ». Mais je me suis retenue. Pas assez
original.
Ce 21 juin, c’était aussi jour
de fête pour les autochtones. J’aurais pu développer. Me suis abstenue. Sans raison
valable. Bonne fête à vous!
À l’agenda, rien de précis. Un
dîner de retraitées non confirmé; un vernissage en fin de journée. J’en ai
profité pour avancer la lecture de l’un des bouquins de Boucar Diouf : « Rendez à ces arbres ce qui appartient à ces
arbres ». Inspirant bonhomme. J’ai bien hâte d’aller assister à son
spectacle en septembre.
Après avoir vérifié la météo
et surtout, la température, j’ai profité de la disponibilité de l’Ami Mam en
avant-midi, pour aller échanger quelques balles sur l’un des deux terrains situés
à
Landrienne, petit village à
quelques kilomètres d’Amos. L’air était frais, mais nos déplacements même
limités, nous ont rapidement réchauffés. Je persiste à vouloir développer
quelques aptitudes dans cette activité. Je me donne l’été. Après, j’aviserai.
Fin pm, j’avais rendez-vous
avec l’Amie Lil. Le vernissage de Joanne Poitras et de Stéphanie Matte, nous
attendait au Centre
d’exposition. Je garde en mémoire la sculpture faite de 250,000 feuilles
empilées, celle fabuleuse à partir des débris d’une vieille église ayant brûlé,
celle de cet amas de pierres, savamment disposées et la géniale superposition d’un
nombre incalculable de quenouilles.
Quant aux œuvres de Mme Matte,
je dois avouer humblement que je n’ai pas très bien compris. Mais l’art étant l’art…
Je ne peux qu’ajouter que la salle était presque comble, en fait, beaucoup plus
occupée qu’à tous les autres vernissages auxquels nous avions assisté dans les
dernières années, Amie Lil et moi.
Avis aux intéressés :
allez y faire un tour! Et en passant, ne manquez pas d’admirer les œuvres peintes
sur les sorties de secours de l’édifice. Celle de Brigitte Toutant, faisant
face à l’ouest sur la 1ère Avenue est vraiment très belle.
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