Ce matin, j’ai le goût de vous
partager quelques extraits, lus dans le premier (mais non le dernier!) bouquin
de Boucar Diouf à me passer sous la main et qui ont entraîné en moi certaines
réflexions.
Ça va comme suit…
« Une maison plus grande, une célébrité croissante, de l’argent à jeter
par les fenêtres, peu importe le symbole de réussite sociale, le corps humain
est programmé pour s’emmerder un jour et réclamer du changement. »
(p.119)
Voilà qui expliquerait un peu pourquoi
j’ai un si grand besoin de bouger et de déplacer de l’air… Je poursuis…
« Si l’humain est un éternel insatisfait, c’est parce qu’il est fréquent
de chercher le bonheur sans le trouver, de le trouver sans le reconnaître et de
le reconnaître sans être capable de le retenir. »
Ça vraiment, J’ADORE!!!!... Et
pour finir, une longue tirade sur l’importance de prendre le Temps…
« Nombreux sont les exemples pour nous rappeler que la vie est bien plus
durable dans la solidarité que dans la concurrence, cette course folle qui mène
votre espèce vers un précipice. À défaut de marcher ou de galoper, prendre le
temps de trotter peut être une façon de créer de la richesse sans compromettre
cet équilibre sacré qui entretient la vie sur cette petite planète. Trotter
pour accommoder les plus vieux, ou ceux qui sont ralentis par de lourds
héritages de la vie. Trotter pour éviter cette course à haute vitesse qui n’enrichit
qu’un insatiable et minuscule peloton de tête. Bref, il faut ralentir, mon
fils. Parce que si le lièvre atteint rapidement sa destination, la tortue aussi
finit par arriver. Et qui du lièvre ou de la tortue vit le plus longtemps? Le
lièvre a une espérance de vie avoisinant les cinq ans alors que certaines
tortues en vivent 200. Ce que je veux dire mon fils, c’est qu’entre la vélocité
du lièvre et la lenteur de la tortue, il y a cette marche rapide qui symbolise
le développement durable et cette indispensable
solidarité avec ceux qui vont continuer à vivre à l’ombre de nos feuillages
longtemps après votre passage. »
Voilà! Sur ce, je retourne me
vautrer à plat ventre dans les déjections de souris au SylÉmi!!!
Extrait
de « Rendez à ces arbres ce qui appartient à ces arbres », Boucar
Diouf, Les Éditions La Presse, 2015, (page 123)
Commentaires
C'est ce que j'attends de mon entourage.
Et vous vous les jeunes, attendez-moi!!!!
Je crois que les meilleurs conseils au monde ne peuvent prendre racines sans un terreau fertile...