Assise
dans notre inexistant salon, je vagabondais d’une chaîne télé à l’autre,
tentant de trouver « l’émission » qui réussirait à capter mon
attention suffisamment longtemps pour que je m’y intéresse.
Marina… Canal je-sais-plus-trop-quoi…
C’est
elle qui a réussi. Tout d’abord avec Janette, la Janette qui a toujours tout
voulu savoir sur tout. Elle vieillit bien la Janette. Elle parle encore de
l’amour avec conviction. Deux relations de 34 années pour elle. Faut le faire.
Puis
ce fut au tour de Jean Lemire, de venir jaser un peu de sa vie entre ses
nombreuses expéditions. J’en ai appris. Sur lui. Sur la réalité de vivre isolé
en Antarctique, confiné sur un voilier pendant plus de 400 jours avec une
douzaine d’autres personnes.
Triste…
Il
a eu les larmes aux yeux à quelques reprises. Émouvant. Touchant. Que le petit
Grand Jean Lemire se laisse aller aux confidences. J’essayais de détecter les
faux-fuyants. Je n’en ai pas vus. Dans ses yeux aussi bleus que la mer, il m’a
semblé n’y voir qu’authenticité.
Ai-je été bernée?
J’avais
entendu dire des choses sur lui. Pas le fun.
Alors, qui a dit vrai?
"Coin Abitibien pour l'Amie Sue", Amos, décembre 2014 |
Commentaires
et voir le beau côté des choses accomplies.
Nous avons tous notre petit côté obscure à travailler.
Toujours aller au plus important...