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Clair obscur



Je revenais tranquillement de l’Agora de la Polyvalente La Forêt. C’était temporairement l’endroit où se produisait une partie des spectacles de la vie culturelle à Amos, cela, le temps que l’on rénove la salle du Théâtre des Eskers.

Je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam le chanteur en vedette ce soir-là. J’avais même passé une partie de la semaine à le débaptiser en le prénommant Patrick...


Doux mélange des risettes de Kevin Parent, déhanchement d’un Louis-Jean Cormier, mots d’humour à la Fred Pellerin, il s’est, sans contredit, donné corpse (cadavres, en anglais… inside joke… faut assister à son spectacle pour la comprendre…) et âme devant une salle pleine… d’une quarantaine de ces dernières… 
 
Brave Lui de se donner pour si peu de gens…

Plein de temps pour Patrice pour chanter, pour nous, de l’écouter, l’applaudir. Le regarder se chamailler sur scène avec ses comparses, comme quatre gamins encore à l'école secondaire. Ça allait de soi...

J’ai aimé. Beaucoup.

Quand j’ai repris les rues du retour… le ciel était à s’effondrer sur la ville, créant avec les lumières des réverbères, un genre de clair-obscur, espèce de lueur nocturne, comme si Amos reposait sous un dôme doré. L’air était léger, étouffé par cet automne qui tirait à sa fin. La température sur le point d’être trop douce invitait à une longue promenade.

En silence, je poussai la porte du petit appart, j’appelai doucement Gros-Méo-qui-perd-du-poids… 

Il était encore temps pour une marche…

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