Le
sapin est fait. J’ai décoré celui tout près de la maison d’une
souris bien emmitouflée dans sa doudoune-rouge-couleur-de-Noël. J'ai également
laissé intentionnellement toutes les lumières de la maison allumées, juste au
cas où quelqu’un viendrait frapper pour y trouver refuge.
D’elle
aussi je me suis bien occupée. J’ai accroché une immense couronne de sapin vert
à la lucarne du deuxième étage et fais courir des guirlandes de gui sur la rampe
de la galerie.
Magnifiquement magique!...
J’ai
laissé la clé de la porte d’entrée sur le perron. J’attends de la visite qui ne
s’est pas annoncée. Au cas où je serais partie prendre la marche avec Méo quand
elle arrivera…
J’ai
rentré du bois pour chauffer le bon vieux poêle. Il en aura suffisamment pour
se remplir le bedon jusqu’à tard dans la nuit. On annonce moins trente la nuit
prochaine (fabulation…), y fera pas chaud. J’ai
le goût de farnienter toute la soirée, regarder danser les flammes qui sont en
vacances. Les voir sauter de joie entre leurs quatre murs de fonte.
Je suis fin prête.
Noël
peut se pointer. Je ne le retiendrai pas longtemps. J’ai appris ça en vivant
les cinq derniers à Kuujjuaq. Je l’espère jusqu’au 24 puis je le laisse aller. Ça se
fait sans fatigue, sans attente, sans douleur intrinsèque…
Plus que quatre jours… J’ai hâte…
Lu sur le FB de ma Bonne Amie G |
Commentaires