« …
Tendre So n’était pas chez-elle. Ce matin,
c’était l’objectif de notre marche, à Méo et à moi. Depuis que je suis revenue,
les jours se suivent et se ressemblent. J’essaie, tant bien que mal, d’intégrer
au quotidien des improvisations « contrôlées ». Parfois le Temps s’apparente
à quand j’étais au nord du 55ième parallèle. J’ai l’étrange
impression d’être en état de stagnation… »
Ça
me pousse à m’interroger sur ce que je veux faire. Mes projets. À plus ou moins
long terme. Où je veux aller. Comment. Quand. Pour combien de temps.
Réflexions…
« …
Nous avons marché avec le soleil. Il faisait
frais, mais pas froid. Juste bien. J’ai salué des gens au hasard de nos pas.
Ils étaient tous affairés à dégager leur entrée de cour de cette poudreuse s’étant
déposée hier soir. Tous... autant qu’ils étaient à avoir mis le nez dehors.
Un pesant s’est introduit en moi en même
temps que j’ai glissé les pieds dans le p’tit appart. Comme si soudain, je le
sentais trop petit pour contenir ma Vie…
Comme si soudain, les bacs empilés n’avaient
plus leur raison d’être…»
"Là où nous mène la vie", Amos, décembre 2014 |
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;-)