… ou l’art de sauter à pieds joints dans la vie au Nunavik!
Samedi : il fait (encore) un temps de chien. Je suis standby pour aller travailler quelques heures afin de rencontrer deux jeunes athlètes venues de Kangiqsualujjuaq, s’entraîner à Kuujjuaq pour le Grand Défi Pierre Lavoie qui aura lieu du 14 au 16 juin prochain.
J’espère juste que je ne passerai pas la journée à attendre…
Fin d’avant-midi, le téléphone sort de sa torpeur et du coup me fait sursauter. Mon vœu est exaucé. J’apprends que l’entraînement aura lieu à l’extérieur donc qu’il sera difficile de rencontrer les jeunes aujourd’hui. On remet donc ça à demain (dimanche)…
Me voilà avec plein de temps devant moi. J’en profite pour sortir de sa léthargie, l’œuvre inachevée qui occupe la moitié de la table de la cuisine. Il est temps que je m’y remette…
La journée se déroula au fil des dizaines de morceaux de céramique coupés et assemblés en un lent casse-tête. Lorsque mon estomac me rappela à l’ordre en me criant sa famine à tue-tête, je pris la peine de cuire du quinoa pour l’amalgamer à un sauté de légumes. Aussitôt avalé mon frugal repas, je m’installai pour jeter les mots quotidiens qui donneraient l’âme à ce premier juin. C’est alors que j’aperçus par la fenêtre de la chambre, deux jeunes Inuits jouant dans l’eau. C’était l’heure du défi « Traversée en radeau de la flaque d’eau ». Après avoir observé quelques instants leurs pas de danse pour éviter la baignade, j’osai les photographier discrètement...
Je partage avec vous…
Commentaires
Le temps, c'est la plus grande richesse. Habiter au nord du Nord, c'est s'enrichir, nourrir ses rêves et sa réflexion.
Pour vrai là!...
;-)