… ça me rend presque blafarde!
Mercredi soir, alors qu’il était à peine passé vingt-et-une heures trente et
pendant que je ne pensais qu’aller jouer à vivre, sans gêne aucune, le ciel lui
pendant ce temps, se faisait aller la neige comme si de rien n’était.
Non mais…
… Il neigeait! Assez pour
blanchir les couvertures des maisons et saupoudrer le sol. Ça me ramena des
années-lumière en arrière, alors que je n’avais même pas l’expérience d’une
année comme Jeune infirmière. C’était un 6 juin (messemble… à moins que
ce ne fut le 9…). J’avais pris mon quart de travail au
Foyer pour personnes âgées où j’occupais un poste permanent de nuit. J’étais
entrée travailler chaussée de sabots et j’étais ressortie à huit heures le
matin, les talons dans la neige! C’était l’Abitibi et l’un de ses coucous
printaniers...
À comparer, je peux
comprendre que ce soit normal ici, au Nunavik, région beaucoup plus nordique,
de vivre ce genre de climat. Mais ne pourrait-on pas ressentir juste un p’tit
peu plus le réchauffement climatique?...
Je sais que pour mes Amis
Inuits ça ne sonne pas « fair ».
Eux, ils veulent le temps froid pour chasser les « goose », pouvoir se camoufler en blanc dans le blanc des
berges de la Koksoak... Pouvoir « motoneiger »
un peu partout « on and out the
land » pour chasser...
Alors je l’admets : c’est
à moi de m’adapter et d’accepter…
L’autre option? Devenir
retraitée…
Quelle matière à réflexion!!!!... ;-)
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