Au moment où assise à la table de la cuisine je laisse s’envoler ces mots, les notes de la mélodie de Sinead O’Connor s’élèvent et se mêlent à l’atmosphère cosy de l’appartement de Chum de Trek Pat, qui m’a kidnappée par un beau vendredi avant-midi, le temps d’un week-end dans le Bas du Fleuve.
Après avoir longé tranquillement la route 132 jusqu’à Rimouski, avec ici et là, quelques arrêts-photos obligatoires, j’ai eu droit depuis deux jours, à une visite guidée en règle de cette ville riveraine se savourant comme un bon allongé sur les bords du St-Laurent. Réalisation d’un rêve éveillé, nous avons roulé tous bords tous côtés, les villages adjacents conquis ou non par la Belle Ville. J’ai vu aux alentours, des vallées emprisonner des champs de culture recouverts d’édredons tous blancs pour se tenir au chaud. J’ai entendu le long du Fleuve, les glaces s’étreindre pour une valse lente au gré des marées, s’entrechoquer dans un crépitement rappelant le verre éclaté. J’ai observé l’eau étendre son bleu acier au-delà de l’Île St-Barnabé, qui elle, coupait de sa verdure d’épinettes, ce long fleuve.
Quelqu’un* n’a-t-il pas déjà dit, que "la vie n’était qu’un long fleuve tranquille"?...
*Étienne Chatiliez, 1988
Après avoir longé tranquillement la route 132 jusqu’à Rimouski, avec ici et là, quelques arrêts-photos obligatoires, j’ai eu droit depuis deux jours, à une visite guidée en règle de cette ville riveraine se savourant comme un bon allongé sur les bords du St-Laurent. Réalisation d’un rêve éveillé, nous avons roulé tous bords tous côtés, les villages adjacents conquis ou non par la Belle Ville. J’ai vu aux alentours, des vallées emprisonner des champs de culture recouverts d’édredons tous blancs pour se tenir au chaud. J’ai entendu le long du Fleuve, les glaces s’étreindre pour une valse lente au gré des marées, s’entrechoquer dans un crépitement rappelant le verre éclaté. J’ai observé l’eau étendre son bleu acier au-delà de l’Île St-Barnabé, qui elle, coupait de sa verdure d’épinettes, ce long fleuve.
Quelqu’un* n’a-t-il pas déjà dit, que "la vie n’était qu’un long fleuve tranquille"?...
*Étienne Chatiliez, 1988
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