... un bon dix heures de route, incluant les innombrables arrêts et l'interminable attente entre Montréal et St-Sauveur. Que voulez-vous: faut que vacances se passent!
Ce matin à L'Islet, j'ai eu le temps de piquer une jasette avec le proprio de l'épicerie du village en attendant l'autobus. Je fus surprise d'apprendre qu'il avait dans le début des années 50, navigué sur les eaux entourant le Nunavik de Kuujjuaraapik à Kangiqsualujjuaq!
Quelle coïncidence!
Il a été à bord d'un brise-glace pendant quelques années pour ensuite livrer l'huile à chauffage dans les communautés Inuit.
Je n'arrête pas de dire que le monde est petit...
Pendant notre jase, une Dame se joint à nous. Elle aussi attend l'autobus. De fil en aiguille elle me dit:"Moi aussi j'ai déjà habité en Abitibi"
"Ah oui? Dans quelle ville?"
"Amos..."
Ben voyons! J'ai éclaté de rire! Comme si L'Islet, dans un dernier soubresaut, tentait par tous les moyens de me séduire... Pour que je reste...
J'ai fini par quitter mes Nouveaux Amis emportant avec moi, deux baisers sonores sur les joues, deux solides poignées de main et la fugace impression que je possèdais maintenant les "clés du village" pour une éventuelle future visite...
photo:"La face cachée de L'Islet-sur-Mer", février 2012
Commentaires
Le plus beau d'un voyage, ce sont toujours les rencontres qu'on y fait.
Le poêle à bois dans ma cuisine, c'est un L'Islet 1934, je suis synchro avec toi, hein?
Beaucoup de plaisir encore... à St-Sauveur. Une autre belle rencontre. Salutations à l'amie Fée.
Zoreilles: synchro tu dis???...