Tel un pigeon voyageur, je suis rentrée au bercail en fin d’avant-midi. Ainsi s’est achevé le périple dans le Bas du Fleuve avec mon Chum de Trek Pat. J’en reviens la tête remplie de noms de petits villages, de paysages à couper le souffle et de places à découvrir quand je reviendrai cet été.
Parce que j’y retournerai, c’est certain…
Le Fleuve face au Gîte de l’Anse aux Oies, semble m’avoir définitivement adoptée. Il m’attendait, sage avec ses marées glacées aux chants étranges. Je me suis attardée sur le quai, y ai lézardé un moment, dardant mon regard vers la rive Nord, vers les pentes enneigées du Massif de la Petite rivière St-François…
Je crois…
Je ne sais pas ce que je vais faire avec ça… avec lui, ce Fleuve au long cours. Il m’a ensorcelée depuis déjà plusieurs années. Je me suis confiée à lui, lui ai lancé bouteille imaginaire contenant mes chimères les plus douces, les plus folles, les plus secrètes. J’attends toujours qu’il me livre réponse. Peut-être a-t-il dû porter mes vœux très loin, un peu plus au large, là où le fleuve devient mer et la mer, océan, afin qu’ils se réalisent enfin?
Qui sait?...
Reste à voir si les montagnes des Laurentides réussiront à rompre le charme…
Photos : « Musée, rue St-Germain » et « Larmes de glace », Rimouski et L'Islet-sur-Mer, février 2012
Parce que j’y retournerai, c’est certain…
Le Fleuve face au Gîte de l’Anse aux Oies, semble m’avoir définitivement adoptée. Il m’attendait, sage avec ses marées glacées aux chants étranges. Je me suis attardée sur le quai, y ai lézardé un moment, dardant mon regard vers la rive Nord, vers les pentes enneigées du Massif de la Petite rivière St-François…
Je crois…
Je ne sais pas ce que je vais faire avec ça… avec lui, ce Fleuve au long cours. Il m’a ensorcelée depuis déjà plusieurs années. Je me suis confiée à lui, lui ai lancé bouteille imaginaire contenant mes chimères les plus douces, les plus folles, les plus secrètes. J’attends toujours qu’il me livre réponse. Peut-être a-t-il dû porter mes vœux très loin, un peu plus au large, là où le fleuve devient mer et la mer, océan, afin qu’ils se réalisent enfin?
Qui sait?...
Reste à voir si les montagnes des Laurentides réussiront à rompre le charme…
Photos : « Musée, rue St-Germain » et « Larmes de glace », Rimouski et L'Islet-sur-Mer, février 2012
Commentaires
Je l'ai toujours aimée!
Rimouski... ça a une curieuse consonance slave qui me fait penser à zakouski...
Il ne semble pas y faire beaucoup plus chaud que dans votre secteur d'adoption.
Profitez bien de vos vacances.