Point de résumé ce soir : le film était un peu osé, marbré de quelques scènes vulgaires et violentes. Ça en prend pour tous les goûts. Personnellement je les préfère plus « doux »…
Le nettoyage de la salle terminé, j’attendais mon Collègue, installée précairement sur le coin d’une table laissée dans le hall d’entrée. Mon attention fut vite attirée par le va-et-vient d’une minuscule et fort jolie jeune demoiselle à peine âgée de quatre ou cinq ans. Vêtue d’un manteau aux couleurs d’un ciel au lever du jour, d’une tuque rosée et de jolis « kamik* » en cuir naturel, elle pirouettait, sautait à cloche-pied, traversait le hall de long en large, comme si de rien n’était, comme si elle était seule au monde…
Au fait, l’était-elle?...
Plus loin, une jeune adolescente, assise, somnolente… Debout, près d’elle, une autre jeune fille de rouge habillée, déambulant du téléphone à la porte d’entrée. Aussi un jeune homme, se promenant, et vers qui la plus petite se rapprochait de temps en temps, pour lui prendre la main et faire quelques pas avant de repartir vers…
N’importe où, y faire n’importe quoi…
... pour regarder le plafond, elle s’est étendue de tout son long par terre. Pour s’étourdir, elle s’est mise à pivoter sur elle-même jusqu’à tomber…
... pour s’en retourner chez-elle, mon Collègue l’a embarquée… ainsi que les trois Grands qui attendaient, un bingo qui n’en finissait pas de finir…
*kamik : bottes fourreau en cuir souple et fourrure de phoque
photo:"Grandeur nature", Kuujjuaq, février 2012
Au fait, l’était-elle?...
Plus loin, une jeune adolescente, assise, somnolente… Debout, près d’elle, une autre jeune fille de rouge habillée, déambulant du téléphone à la porte d’entrée. Aussi un jeune homme, se promenant, et vers qui la plus petite se rapprochait de temps en temps, pour lui prendre la main et faire quelques pas avant de repartir vers…
N’importe où, y faire n’importe quoi…
... pour regarder le plafond, elle s’est étendue de tout son long par terre. Pour s’étourdir, elle s’est mise à pivoter sur elle-même jusqu’à tomber…
... pour s’en retourner chez-elle, mon Collègue l’a embarquée… ainsi que les trois Grands qui attendaient, un bingo qui n’en finissait pas de finir…
*kamik : bottes fourreau en cuir souple et fourrure de phoque
photo:"Grandeur nature", Kuujjuaq, février 2012
Commentaires
À vous faire fondre comme neige au printemps!
Bonne soirée!
J'aime le commentaire de Facto aussi, c'est troublant quand ils posent les yeux sur nous, avec tant de candeur et d'authenticité.
Ils viennent nous chercher.
Zoreilles:En fait la jeune fillette dont je parle avait le regard absent, comme si elle vivait dans sa bulle... Pour moi, c'était même un peu triste...