Le ciel était littéralement déchaîné à mon lever hier matin. L’air était marbré de ces nuages de particules de glace, se déplaçant à vitesse vertigineuse, d’une maison à l’autre, d’une vie à l’autre…
Je regardais pantoise, cette rage libératrice. Je trouvais même amusant, d’avoir attendu à ce lundi pour reporter mon départ vers le Sud, ayant craint une telle réaction de la nature vendredi dernier, alors que j’aurais été coincée par le temps, entre Kangiqsualujjuaq et Kuujjuaq. Malgré tout, je demeurais sereine. Dans le Nord, on apprend à vivre… À vivre le moment présent et à s’incliner devant plus Grand que soi…
C’était le cas…
Pendant espérance et avec une insécure confiance (!) d’un ciel plus clément, je défis la gigantesque valise préparée la veille en vue de ces trois semaines de congé, non par dépit, mais bien parce que j’en avais rêvé. Si on dit que les voyages forment la jeunesse, alors je dis qu’ils usent « ma » vieillesse car, me déplacer avec ces lourds bagages, valises immenses où je pourrais à la limite prendre place, avaient occasionné chez-moi, l’ « insomnie de la voyageuse ».
Je transférai donc vêtements et livres du « gobe-tout » à l’illustre « sac à dos vert », pour terminer mes bagages, munie de mes deux « fidèles » que je porterais sur mes épaules plutôt qu’à bout de bras.
Enfin, c’est ce que je pensais dans la brume du matin… Parce que je ne sais pas pour vous, mais moi je n’en ai que deux (épaules)… et deux sacs à dos, en demandent quatre!...
p.s. L'avion a décollé avec à peine un quinze minutes de retard et nous sommes arrivés avec à peine une quinzaine de minutes à l'avance. Comment ça? Parce qu'il n'y avait pas d'essence à Schefferville, donc nous avons poursuivi notre vol vers Québec... Rassurantes les envolées Nordiques!!!!
Je regardais pantoise, cette rage libératrice. Je trouvais même amusant, d’avoir attendu à ce lundi pour reporter mon départ vers le Sud, ayant craint une telle réaction de la nature vendredi dernier, alors que j’aurais été coincée par le temps, entre Kangiqsualujjuaq et Kuujjuaq. Malgré tout, je demeurais sereine. Dans le Nord, on apprend à vivre… À vivre le moment présent et à s’incliner devant plus Grand que soi…
C’était le cas…
Pendant espérance et avec une insécure confiance (!) d’un ciel plus clément, je défis la gigantesque valise préparée la veille en vue de ces trois semaines de congé, non par dépit, mais bien parce que j’en avais rêvé. Si on dit que les voyages forment la jeunesse, alors je dis qu’ils usent « ma » vieillesse car, me déplacer avec ces lourds bagages, valises immenses où je pourrais à la limite prendre place, avaient occasionné chez-moi, l’ « insomnie de la voyageuse ».
Je transférai donc vêtements et livres du « gobe-tout » à l’illustre « sac à dos vert », pour terminer mes bagages, munie de mes deux « fidèles » que je porterais sur mes épaules plutôt qu’à bout de bras.
Enfin, c’est ce que je pensais dans la brume du matin… Parce que je ne sais pas pour vous, mais moi je n’en ai que deux (épaules)… et deux sacs à dos, en demandent quatre!...
p.s. L'avion a décollé avec à peine un quinze minutes de retard et nous sommes arrivés avec à peine une quinzaine de minutes à l'avance. Comment ça? Parce qu'il n'y avait pas d'essence à Schefferville, donc nous avons poursuivi notre vol vers Québec... Rassurantes les envolées Nordiques!!!!
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