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Une étrange mélopée...


La journée s’annonçait belle quoique le soleil se cachait un œil derrière de sombres nuages, comme pour nous faire peur ou nous faire accroire…

Le temps était doux, l’air frais. Je marchai allègrement vers le Town Hall, situé complètement à l’autre extrémité du village. La dernière journée de l’AGM (Annual General Meeting) pouvait commencer.

Les représentants des quatorze communautés du Nunavik étaient rassemblés en cercle pour un dernier blitz. Le but ultime : terminer les dix-huit points étant à l’ordre du jour depuis mardi après-midi. L’appareil de traduction simultanée bien ancré à mon oreille, les mots commencèrent à voler

L’Inuktitut est une « langue belle » comme disait Duteil pour le français. Une Collègue assise devant moi ce matin, la comparait à une mélopée. Médusée je lui demandai ce qu’elle entendait par là…

« Comme un chant un peu monotone » me répondit-elle.

Monotone et mélancolique peut-être…

Une chose est certaine: je n'aurais pas risqué un morceau de tarte au sucre comme dessert sur l’heure du midi…

photo : « Neige en chemin », Kuujjuaq, 5 octobre 2011

Commentaires

Salut Fitzou, est-ce notre clavardage en anglais? Il y a un "r" et un "u" de trop dans le nom de famille de Yves!!! Chanteur que j'adore!!!
Le pire c'est que j'avais fait une recherche sur Google parce que je ne savais pas qui chantait ça... Alors merci à toi et à Tendre So qui avez relevé l'erreur...
Je devais avoir quelque chose à tirer de ça (Dutreuil...)
Franchement! ;-)
(paronnez-moi M. Sobieraj d'avoir déformé ainsi le nom de chanteur français!)
M.Sobieraj... parDonnez-moi...
Anonyme a dit…
Ma chère Madame Fitzsou,
On m'a toujours dit que les noms propres n'avaient pas d'orthographe. Si vous saviez combien de fois le mien a été écorché. On me l'a mis à toutes les sauces, de Soubirou (comme Bernadette) à Subiterage...
Mais tout le monde ne peut pas s'appeler Martin, Dupont ou Durand.
Pour en revenir à Yves Duteil (que j'aime beaucoup), je vous promets de faire prochainement un billet sur lui.
Avec mes meilleurs sentiments.
M. Sobieraj, le plus comique c'est que de ce temps-là, je n'arrête pas de mélanger mes mots, en inventer des nouveaux et en oublier une tonne et demie d'usage courant... Je m'en désole, croyez-moi!

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