Quand j’ai positionné parallèlement les lamelles du store, le gris de l’automne s’est offert candidement à mes yeux. Les seules couleurs pouvant témoigner de la nouvelle saison, étaient les immenses contenants de métal et la construction en devenir derrière chez-moi.
Non que le Nunavik n’eut pas revêtu son habit pré-hiver; plutôt que depuis cet été, la vue donnant sur les escarpements rocheux menant au radar a été oblitérée tout au cours de la belle saison, par des bâtiments... Émergence…
Façon de parler…
Comme le gris est une couleur qui ne va pas à mon teint d’âme, je m’empressai très tôt, de lancer moult invitations : à faire les courses, à popoter, à papoter, à cocooner en visionnant l’un des nombreux DVD ayant élu domicile dans le rangement sous la télé…
Avant-midi faisant, quelques unes de mes Comparses et Amies, divisèrent en options mes propositions pour finalement…
D’emblée on décréta que cette séance « popotage-papotage-cocooning » aurait préséance sur toute autre, samedi prochain, alors que le vent de panique soufflant sur ce que sera notre semaine à venir, se sera calmé, voir ostracisé…
Ainsi…
C’est bien sagement que je me laissai bercer par la griserie de ce samedi, savourant avec suavité la lenteur du temps du Nunavik, sa quiétude, son apesanteur…
Ne manquait qu’une large épaule sur laquelle poser aussi légèrement qu’une plume, ma tête, remplie à craquer de rêves…
photo:"Derrière chez-moi, y'a...", Kuujjuaq, octobre 2011
Façon de parler…
Comme le gris est une couleur qui ne va pas à mon teint d’âme, je m’empressai très tôt, de lancer moult invitations : à faire les courses, à popoter, à papoter, à cocooner en visionnant l’un des nombreux DVD ayant élu domicile dans le rangement sous la télé…
Avant-midi faisant, quelques unes de mes Comparses et Amies, divisèrent en options mes propositions pour finalement…
D’emblée on décréta que cette séance « popotage-papotage-cocooning » aurait préséance sur toute autre, samedi prochain, alors que le vent de panique soufflant sur ce que sera notre semaine à venir, se sera calmé, voir ostracisé…
Ainsi…
C’est bien sagement que je me laissai bercer par la griserie de ce samedi, savourant avec suavité la lenteur du temps du Nunavik, sa quiétude, son apesanteur…
Ne manquait qu’une large épaule sur laquelle poser aussi légèrement qu’une plume, ma tête, remplie à craquer de rêves…
photo:"Derrière chez-moi, y'a...", Kuujjuaq, octobre 2011
Commentaires
Tu veux que j'envoie Grosse Fille? À moins que tu ne préfères Cotonneuse? Oublie Gros Chien, sa chaine est solidement fixée à sa niche. Quant à ma belle Patte Blanche, il faudra attendre qu'elle soit rem-Plume-ée.
C'est vrai qu'une épaule bien solide apporterait un peu de couleur dans cet automne grisounet.
Bon samedi!
xx
Pensais que tu déménageais en voyant ces conteneurs...
Et pour l'épaule , ne désespérez pas, l'automne est jeune...
Ciao l'Ange atterri...