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Ah la vache!...

… incroyable! Elle la voyait là, bien à SA place, cette place qu’elle occupait, quelques heures même à peine, auparavant…

À peine…

… De la peine…

Plein son cœur, plein sa tête, elle la sentait monter, l’envahir, l’étouffer… Encore plus fort que la nausée du tangage…

Rien à voir… Rien à voir, mais pas « pantoute », avec cette réaction anaphylactique aux croisières sur le Pacifique…

Déchirée, brisée, elle ramassa ce qui lui restait de courage… Elle en avait habituellement plein les poches...

La tête haute, sans une plainte, elle quitta…

Les jambes chancelantes, la douleur lancinante lui tenaillant le cœur, elle se faufila par la porte entrouverte et s’enfuit, aussi vite et aussi loin que pouvait la porter le temps…

Ce temps, qui finirait un jour par guérir cette blessure d’amour-propre, salement douloureuse…

Rien n’y fit! Ni les appels du Charmant, ni ses regrets…

Toujours tête haute, au pas de course vers le futur, elle se poussa, résolument, en espérant, suavement qu’un jour Leurs pas s’enfargeraient et qu’ils se planteraient, royalement, le nez dans l’étang du subconscient…

Voilà! Tout ce qu’ils méritaient… vraiment tout...

On ne me traite pas, moi, Marie-Ludivine, ainsi impunément… Miaou!..."

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Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)

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« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...