… à vous, Monsieur Sobieraj, je ne veux en rien vous voler la vedette, mais à voir vos photos de la Belle Lyon, j’ai pensé partager avec vous un coin de la Belle Amos!
Oh bien sûr, notre Cathédrale ne possède pas le charisme de vos immeubles, parvis et ponts anciens, mais pour avoir été érigée dans le fin fond de l’Abitibi, c’est déjà une belle et grande réalisation en soi!
Alors que mon âme en peine hantait cette ville, j’avais organisé mon trajet de marche pour aller au devant d’Elle. Chaque matin, je grimpais la petite colline, et je priais silencieusement, demandant que mes paroles et mes gestes apportent soulagement et réconfort aux gens que je rencontrerais, à qui je parlerais…
Sorte de mini-pèlerinages quotidiens…
Je ne sais pas si au fil du temps, c’est ce qui m’a permis de maintenir le cap pendant ces dix années, sans jamais me dire que le soleil s’était levé trop tôt ou la lune couchée trop tard…
Simplement, j’étais, j’allais et je donnais 100% de moi-même, jour après jour…
Alors pourquoi cet exil? Je l’ignore…
Pourquoi ce renoncement à tout ce que j’aimais tant? Je l’ignore aussi…
Mais je vais là où je crois devoir aller. Et j’espère qu’un jour, quelqu’un, quelque part, m’apprendra ce que je cherche...
… en vain…
À moins que je ne le découvre moi-même d’ici là!
Oh bien sûr, notre Cathédrale ne possède pas le charisme de vos immeubles, parvis et ponts anciens, mais pour avoir été érigée dans le fin fond de l’Abitibi, c’est déjà une belle et grande réalisation en soi!
Alors que mon âme en peine hantait cette ville, j’avais organisé mon trajet de marche pour aller au devant d’Elle. Chaque matin, je grimpais la petite colline, et je priais silencieusement, demandant que mes paroles et mes gestes apportent soulagement et réconfort aux gens que je rencontrerais, à qui je parlerais…
Sorte de mini-pèlerinages quotidiens…
Je ne sais pas si au fil du temps, c’est ce qui m’a permis de maintenir le cap pendant ces dix années, sans jamais me dire que le soleil s’était levé trop tôt ou la lune couchée trop tard…
Simplement, j’étais, j’allais et je donnais 100% de moi-même, jour après jour…
Alors pourquoi cet exil? Je l’ignore…
Pourquoi ce renoncement à tout ce que j’aimais tant? Je l’ignore aussi…
Mais je vais là où je crois devoir aller. Et j’espère qu’un jour, quelqu’un, quelque part, m’apprendra ce que je cherche...
… en vain…
À moins que je ne le découvre moi-même d’ici là!
Commentaires
Et si, au bout du chemin, tu te trouvais, toi. La toi en dehors de son cercle d'amis, en dehors de sa région, de ses habitudes.
Et si tu tournais ton regard vers l'intérieur au lieu de le laisser scruter l'horizon? Peut-être trouverais-tu ce que tu cherches tant?
Ta PsychoFéerapeuthe,
xxx