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Bannick et ...

… phoque fumé! Incompatible? Oh que non!!...

C’est le Confrère Oubedon qui nous a offert le phoque fumé, et une Dame Inuk les petits pains frits.

Vous auriez dû nous voir, pendus aux lèvres de notre Dégustatrice Officielle, attendant curieusement son opinion…

… et…

… quand ses yeux se sont ouverts tout grand, que son sourire s’est élargi pour illuminer son visage, et qu’un solennel « HUUUMMM… » accompagné d’un dodelinement de la tête, alors là, et seulement là, on a su que c’était très booonnn!...

Verdict Inuk oblige!...

C’est alors, réuni dans la salle à café, autour d’un Oubedon tout fier de nous faire partager son dernier achat provenant des Iles de la Madeleine (eh oui!...), que nous avons poursuivi le goûter…

La bannick fut un extra pour moi et quelques autres, qui avons acheté directement de la Dame qui attendait patiemment à la réception…

... Pardon? Si j’ai aimé ça? En fait…

… c’est juste pendant qu’il dépeçait le petit morceau de muscle… y’a juste fallu que je ne m’arrête pas pour penser aux beaux grands yeux tristes… qui avaient dû un jour, faire partie intégrante de ce morceau de chair…

Je pense que je suis en train de me transformer tranquillement en ange-végétarien…

Commentaires

Sally Fée a dit…
Je te comprends!

J'imagine que le petit phoque a vécu une belle vie avant de finir dans vos assiettes! C'est quand même mieux que toutes les bêtes élevées dans le confinement total...

Ça me plairait bien de goûter à la (ou au ?) bannick un jour; à Kuujuuaq, ce serait encore plus exotique!

:O)
C'est noté pour ton souhait, ma Bonne Fée!(moi aussi j'ai hésité sur "le" ou "la" bannick... j'ai commencé par le masculin, mais sur Internet, je l'ai vu au féminin... je demeure incertaine...)
D'ailleurs, c'est drôle que tu en parles, car hier j'ai justement chercher la recette sur Internet et je compte m'en faire... aujourd'hui!
Malheureusement, il est déjà trop tard pour toi pour venir aujourd'hui... l'avion décolle de Montréal à... 10:00!!!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Zoreilles a dit…
Mes parents sont Madelinots, tous mes ancêtres aussi, j'ai encore beaucoup de famille là-bas. La chasse au phoque suscite tellement de passion. J'en ai discuté longuement avec mon cousin à l'été 2008 quand je suis allée aux Iles.

Ne nous laissons pas prendre au jeu des émotions mises en images et diffusées partout dans le monde avec des moyens financiers faramineux. Ils servent surtout de manière très sensationnelle à renflouer les coffres de ces ONG avec des porte-parole qui ne voient pas la situation dans son ensemble. Tu l'as dit, on ne chasse pas les blanchons. Et moi j'ajoute que les quotas sont tellement faibles et que cette chasse est extrêmement réglementée. Les Madelinots, eux, n'ont pas le moyen de lutter contre ces pouvoirs en place, ni de rétablir les faits ni de se défendre. Ils ont perdu la bataille de l'opinion publique. Et c'est dommage.

Un seul phoque se nourrit de 1,6 million de tonnes de poisson par année. La population de phoque est loin d'être en danger. Mais la ressource poissonnière, oui.

Quant à la bannick, mon conjoint en fait de la succulente. Il y a autant de recettes qu'il y a de personnes, je crois. On peut y ajouter des raisins, et en saison, des bleuets, des canneberges, c'est délicieux cuit sur la braise!
Zoreilles, je ne voulais pas blesser les Madelinots... je comprends très bien que pour eux, la chasse est une façon de gagner leur croûte et de manger... même chose pour les Inuits ici...
Si tes parents sont Madelinots, ils doivent en avoir l'accent chantant, non?
À Pikogan, communauté algonquine près d'Amos, il m'est arrivée souvent de manger de la Bannick aux raisins encore chaude, que le conducteur du Transport médical nous apportait à la pause du matin... Quel délice!!!
Zoreilles a dit…
Oh non, je suis pas blessée du tout par la situation, mais simplement, j'aime apporter ce point de vue méconnu quand j'en ai l'occasion.

Oui, mes parents, grands-parents, oncles, tantes, etc., ont tous ce bel accent madelinot chantant, truffé de termes marins et de vieux français. À mes zoreilles, c'est la plus belle des musiques!

À Pikogan, les Algonquins sont plus près de leurs racines et leurs traditions. Ils mettent en valeur de plus en plus leur langue et leur culture, leur amour de la nature. Une nouvelle fierté est en train d'émerger avec, entre autre, Samian. Je voudrais qu'un jour, on puisse dire la même chose de ceux de Kitcisakik, Lac Simon, Winneway. J'ai plusieurs amis Algonquins, des gens formidables qu'on gagne à mieux connaître.

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