« Il » apparut subitement dans mon champ de vision, lors d’un coup d’œil distrait jeté au-dehors alors que je parlais au téléphone avec ma Chum G de Rouyn. Son pelage roux m’avait tout d’abord fait croire qu’il était un canin. Mais sa longue queue touffue me détrompa…
Méo le vit presqu’en même temps. Il se mit à japper tout en courant sur le bord du lac. La glace se détachait nettement des rives et flottait telle une immense plaque perdue au milieu de nulle part.
« Il » s’approchait des bords découpés, sentait, puis rebroussait chemin. Il hésitait, ne sachant s’il devait se lancer ou non à l’eau. Il n’avait pourtant que peu de distance à parcourir. Il s’était laissé prendre au piège d’une manière inexorable. Il était maintenant à la merci du temps…
Inquiète, j’appelai l’un des responsables du Refuge Pageau. Je lui expliquai la situation et il m’expliqua qu’un sauvetage serait difficile car « il » chercherait à fuir par peur et finirait par se jeter à l’eau probablement à un endroit plus difficile que si on le laissait à lui-même.
Ce soir-là, avant de quitter pour la ville, je m’approchai du lac pour constater où « il » en était dans ses déboires. Toujours prisonnier, « il » faisait les cent pas… Et c’est là que j’ai tenté quelques photos qui sont malheureusement un peu trop sombres.
J’aurais bien aimé lui prêter mes ailes le temps qu’il se tire de ce faux pas…
L’histoire ne dit pas quelle fin « il » eut, car le lendemain, moi je décollais de la maison à 4 :30 du matin…
Tout ce que je sais, c’est que l’Ami du Refuge devait passer pour voir s’il y était encore…
Pauvre Renard Peinard, va!
Méo le vit presqu’en même temps. Il se mit à japper tout en courant sur le bord du lac. La glace se détachait nettement des rives et flottait telle une immense plaque perdue au milieu de nulle part.
« Il » s’approchait des bords découpés, sentait, puis rebroussait chemin. Il hésitait, ne sachant s’il devait se lancer ou non à l’eau. Il n’avait pourtant que peu de distance à parcourir. Il s’était laissé prendre au piège d’une manière inexorable. Il était maintenant à la merci du temps…
Inquiète, j’appelai l’un des responsables du Refuge Pageau. Je lui expliquai la situation et il m’expliqua qu’un sauvetage serait difficile car « il » chercherait à fuir par peur et finirait par se jeter à l’eau probablement à un endroit plus difficile que si on le laissait à lui-même.
Ce soir-là, avant de quitter pour la ville, je m’approchai du lac pour constater où « il » en était dans ses déboires. Toujours prisonnier, « il » faisait les cent pas… Et c’est là que j’ai tenté quelques photos qui sont malheureusement un peu trop sombres.
J’aurais bien aimé lui prêter mes ailes le temps qu’il se tire de ce faux pas…
L’histoire ne dit pas quelle fin « il » eut, car le lendemain, moi je décollais de la maison à 4 :30 du matin…
Tout ce que je sais, c’est que l’Ami du Refuge devait passer pour voir s’il y était encore…
Pauvre Renard Peinard, va!
Commentaires
Tu me manques mon Ange
So xox
J'espère vraiment qu'il a pu s'en sortir.
Ta Fée Dolittle
Bonne Fée: ne sois pas triste, il faut faire confiance à la nature... animale!