Ce matin, à mon réveil, j’ai constaté qu’un bonne couche de neige recouvrait la petite rue Niuvirviapik... Comme un édredon tout blanc, qui aurait glissé d’une corde céleste...
Tout semblait calme... Mais j’ai craint le froid... Aussi ai-je pris la peine d’enrouler mon foulard autour de mon capuchon et de relever ce dernier après avoir ceint mon front d’une bande de vison... vestige d’un manteau de ma Mère...
Dehors, une étrange douceur m’attendait... Vous savez, celle qui nous guette parfois à la sortie de l’église, certains soirs de messe de minuit... Nulle rigueur, ni agression... La neige folle ralentissait ma marche, sans plus...
Je pris le temps qu’il fallait... 12 minutes à peine, et j’étais rendue...
Mon Bienveillant Confrère R était déjà à son poste... Le café coulait... Quelle curieuse sensation après à peine deux semaines, que celle de se sentir chez-soi... au travail...
J’ai amorcé la conversation avec l’histoire de mes 4 bananes payées $28.00... Bienveillant Confrère R s’exclame:
- « Bien là, c’est certain qu’il y a eu une erreur... Je veux bien croire que ça coûte cher ici, mais pas à ce point-là tout de même... Tu vas aller voir le gérant avec ta facture et ils vont te rembourser...»
Dans l’espérance de peut-être récupérer une partie de mon pécule, je me mis à l’ouvrage jusqu’à la pause du dîner. Je piquai alors une course dans la neige fraîche du jour jusqu’à mon appartement. J’y ramassai la dite facture, toute de rose vêtue, et revins aussi rapidement au Newviq'vi, l’un des deux magasins généraux de l’endroit.
Nul besoin d’y rencontrer le gérant: la jeune caissière s’est empressée de faire la correction et ... m’a remis $25.20!
"... Finalement mon Grand, tu conserves le monopole du record de celui qui a le plus cher payé pour des fruits... "
... Et moi, je me sauve à tire-d’aile...
... Toute honteuse pour l’incroyable bourde racontée hier...
Tout semblait calme... Mais j’ai craint le froid... Aussi ai-je pris la peine d’enrouler mon foulard autour de mon capuchon et de relever ce dernier après avoir ceint mon front d’une bande de vison... vestige d’un manteau de ma Mère...
Dehors, une étrange douceur m’attendait... Vous savez, celle qui nous guette parfois à la sortie de l’église, certains soirs de messe de minuit... Nulle rigueur, ni agression... La neige folle ralentissait ma marche, sans plus...
Je pris le temps qu’il fallait... 12 minutes à peine, et j’étais rendue...
Mon Bienveillant Confrère R était déjà à son poste... Le café coulait... Quelle curieuse sensation après à peine deux semaines, que celle de se sentir chez-soi... au travail...
J’ai amorcé la conversation avec l’histoire de mes 4 bananes payées $28.00... Bienveillant Confrère R s’exclame:
- « Bien là, c’est certain qu’il y a eu une erreur... Je veux bien croire que ça coûte cher ici, mais pas à ce point-là tout de même... Tu vas aller voir le gérant avec ta facture et ils vont te rembourser...»
Dans l’espérance de peut-être récupérer une partie de mon pécule, je me mis à l’ouvrage jusqu’à la pause du dîner. Je piquai alors une course dans la neige fraîche du jour jusqu’à mon appartement. J’y ramassai la dite facture, toute de rose vêtue, et revins aussi rapidement au Newviq'vi, l’un des deux magasins généraux de l’endroit.
Nul besoin d’y rencontrer le gérant: la jeune caissière s’est empressée de faire la correction et ... m’a remis $25.20!
"... Finalement mon Grand, tu conserves le monopole du record de celui qui a le plus cher payé pour des fruits... "
... Et moi, je me sauve à tire-d’aile...
... Toute honteuse pour l’incroyable bourde racontée hier...
Commentaires
Zut... moi qui pensais faire fortune en instaurant avec toi un commerce de bananes... Imagine combien nous serions devenues riches en pas longtemps!
Donc adieu retraite dorée... je retourne à l'atelier.
xxx
:O)