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Ah la vache!...

… incroyable! Elle la voyait là, bien à SA place, cette place qu’elle occupait, quelques heures même à peine, auparavant…

À peine…

… De la peine…

Plein son cœur, plein sa tête, elle la sentait monter, l’envahir, l’étouffer… Encore plus fort que la nausée du tangage…

Rien à voir… Rien à voir, mais pas « pantoute », avec cette réaction anaphylactique aux croisières sur le Pacifique…

Déchirée, brisée, elle ramassa ce qui lui restait de courage… Elle en avait habituellement plein les poches...

La tête haute, sans une plainte, elle quitta…

Les jambes chancelantes, la douleur lancinante lui tenaillant le cœur, elle se faufila par la porte entrouverte et s’enfuit, aussi vite et aussi loin que pouvait la porter le temps…

Ce temps, qui finirait un jour par guérir cette blessure d’amour-propre, salement douloureuse…

Rien n’y fit! Ni les appels du Charmant, ni ses regrets…

Toujours tête haute, au pas de course vers le futur, elle se poussa, résolument, en espérant, suavement qu’un jour Leurs pas s’enfargeraient et qu’ils se planteraient, royalement, le nez dans l’étang du subconscient…

Voilà! Tout ce qu’ils méritaient… vraiment tout...

On ne me traite pas, moi, Marie-Ludivine, ainsi impunément… Miaou!..."

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