J’avais lu ça dans le journal local : ce
dimanche, on projetterait en primeur à St-Eustache, le dernier
bébé de Xavier Dolan. Celui présenté à Cannes en mai dernier sans
cependant, remporté les grands honneurs. Et bien sûr, je me disais que je
serais de la partie!...
C’était ma première fois de grande première. Je
me demandais combien il y aurait de monde. Pensant que tout Montréal y serait
sûrement (sur
place j’appris que le film avait déjà été projeté en « grande première »
dans 15 autres salles du Québec!!!!...), je n’avais pas pris de chance et j’avais osé
enfiler, une heure quinze à l’avance, le long ruban de véhicules-aux-cœurs-remplis-de-pommes
descendant vers la 640.
Sortie 14, 25e avenue. Sur Mathers,
le stationnement du cinéma à St-Eustache était déjà presque rempli. Achat du billet,
un peu gênée d’être si en avance mais rassurée par la jeune agente qui m’assure
que 200 billets ont déjà été vendus, je me dirige dans le corridor aménagé pour
l’occasion, et pour combler l’attente, j’engage la conversation avec la Dame
cinéphile et sa jeune fille qui se trouvent à mes côtés. Ben, ben l’fun…
Et avant que les lumières ne s’éteignent, apparaissent
Xavier Dolan et cinq de ses acteurs, généreux de quelques minutes pour nous
mettre en appétit cinématographique. Lever du rideau!
Le film –
Des retrouvailles de jeunes; un party arrosé qui
lève. En fait, il y en aura quelques-uns. Entre les silences révérencieux de la
salle et ses éclats de rire, le grand écran laisse défiler le jeu des comédiens.
J’ai bien aimé celui de Gabriel D’Almeida Freitas et de Pier-Luc Funk, sans
passer outre celui de Xavier.
Une Anne Dorval méconnaissable; la
« OMG » de sœur (jouée par Camille
Felton)
de Rivette donnant la réplique dans un langage drôlement de nos
jours chez les jeunes. Le rythme du film est lent. J’ai sursauté parfois. J’ai ri
souvent. Je me suis questionnée. Les non-dits m’ont semblé bien évidents. Si j’ai
été un peu mal à l’aise lors de certaines scènes, partout flottait en trame de
fond, cette belle et longue histoire d’amitié liant ces jeunes
trentenaires.
Admirable génie Dolan-ien!
Ah oui! Étant amateure de générique, je suis
restée. Et… la Chef
décoratrice… je la connais! Je dirais même qu’elle a un genre de
parenté avec moi. Du moins, avait… J’espère juste qu’elle ne s’est pas fiée sur
les vécus de sa cousinerie pour imaginer les décors des party… 😉
Addenda : je ne suis pas certaine mais il
m’a semblé que dans une scène du début, la tache de vin était à un certain
moment sur la joue gauche de Maxime… quand il est face au miroir… alors que
pour le reste du film, elle est sur sa joue droite. Ai-je rêvé?...
Addenda 2 : vous tirerez sûrement avantage
à
lire cet article du Devoir décrivant avec des mots beaucoup plus sophistiqués
que les miens, le sens de ce long métrage que J’AI ADORÉ…
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