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La solitude


La flamme se dessine
Seule, dans la nuit, elle brille
La rose pleure cette même nuit
Sa solitude

Perdue dans un monde
Qui l’admire sans plus
Et lorsque viendra le Temps
Où ses pétales seront fanés
On la déposera dans un panier
Où elle finira délaissée

Triste, elle fait glisser une larme
Qui roule sur ses joues de velours
Solitaire, au cœur tendre
Que fait-elle de l’amour
Si ce n’est que de regarder
Sans aimer, les autres s’aimer?

Cette nuit, pour toujours
Elle se sent trop seule
Elle veut sortir de cette torpeur
Pour aller vivre ailleurs

Ailleurs… sans solitude!
Fitzsou (03-04-1976)

Ça que ça donne, de farfouiller dans les souvenirs accumulés au fil des années! Vous l'aurez compris, j’ai mis la main sur le premier recueil de poèmes de Fitzsou, écrit au printemps de ses 18 ans. Et comme la date était la même que celle du jour, la paresse fut facile…
 
Ces vers auraient besoin d’un peu plus d’amour. J’implore indulgence dans votre appréciation-qualité. Lisez ces lignes avec votre cœur adolescent… Sachez que ce sont les deux dernières lignes qui ont retenu mon attention. Ce fameux Ailleurs… qui approche à grands pas... d’ailleurs! 

Ce matin, moment d’excitation extrême, j’ai enfin reçu le fameux appel que j’attendais depuis la mi-février. La date de la chirurgie est fixée au 11 avril prochain. Branle-bas de combat enclenché, réorganisation des jours pré-déménagement et réaménagement des tâches comme l’obligeront les deux ou quatre semaines de Tiens-toi-tranquille.

Je crois que l’excès d’enthousiasme tourné vers l’Agente m’annonçant la bonne nouvelle ce matin, lui permettra de passer une très belle journée! Tout juste si je ne lui ai pas dit avant de raccrocher : « Bisous et gros câlin » 

Moi, des fois… !!!

Le timing est bon. Très bon même. Le désencombrement de Vie est terminé depuis hier. Resteront les photos à glisser dans les albums, tranquillement pas vite, la tête bien haute.

J’ai le cœur rempli de souvenances, de lettres d’amitié et de mots d’amour.

Sur ce, je serai en mesure de surfer jusqu’à St-Joseph-du-Lac…

Commentaires

Violonsyl a dit…
Il ressemble bien à l’adolescence ton poème Fitzsou. On a le cœur tellement tendre et rebel à cette période de notre vie. Le délestage t’a permis de retrouver des morceaux de cette époque, et de savourer les souvenirs qui sont venus avec !!!
Mais encore Violonsyl... j'ai retrouvé des correspondances oubliées... J'ai vraiment vécu de beaux moments.
Pour mon adolescence, pour avoir relu quelques écrits, ça vraiment été une période "dark"...
Par chance, le soleil brille ce matin sur ces années passées.
Zoreilles a dit…
Quel beau poème… que j'ai lu avec mon cœur d'adolescente… qui n'est jamais bien loin!

En plus, je viens de comprendre que c'est demain, le 11 avril, que tu fais opérer la cataracte. Crois-en ma parole de fille qui est passée par là deux fois, tout va bien aller et tu seras contente quand ce sera fait, il n'y aura plus cette variable inconnue. Dix petites minutes où tu seras entourée de gens très professionnels et tu auras conscience de tout.

Prends soin de toi, ma belle Fitzsou, et garde la tête haute!!!
Bon, bon... je lis à rebours tes commentaires Zoreilles. Je viens de te répondre sur un précédent billet.
J'ai adoré le département du CHUM: exactement tout ce que tu écrivais ci-haut!
Et pour le poème, merci de l'avoir lu avec ton coeur d'adolescente ;-)

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