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Sous le soleil la neige d’Amos


Dimanche s’était levé en pleine forme. La longue marche de la veille, suivie d’un souper Valdorien en compagnie de l’Ami Desro, avait mené la nuit à bon port.
 
J’avais commencé par dresser un portrait sommaire de ce que serait les prochains jours. Et ceux qui suivraient les prochains. 
Vaquant au quotidien, midi sonna sans que je ne l’aie vu venir.

L’après-midi s’ensuivit, entraînant dans son sillage, une visite de la Petite Famille Marocaine, mes anciens voisins. Je leur ai fait la bise, alors que Wab avait les bras chargés de fleurs et de chocolats, et que Jai, portait le jeune Elbi s’accrochant avec l’énergie du désespoir à son paternel. 

Leurs marques d’amitié me gênaient. Amos me montrait une fois de plus, qu’elle pouvait cacher en son cœur, du notable aux comportements triviaux et primitifs, à ces migrants au cœur aussi grand que leur pays d’origine.

C’est avec un réel plaisir que je les accueillis dans cette demeure qui fut mienne le Temps de ce rigoureux hiver. Dans une franche camaraderie, nous avons fait le tour du propriétaire, tout en spéculant sur ce que pouvait être la Vie dans ce quartier, le beau Temps venu.

À leur départ, je poursuivis les va-et-vient entre le haut et le bas; entre-les tâches à-prévoir et celles à-exécuter-sur-le-champ. Lorsque le soleil tomba sous le toit du voisin arrière, plongeant du coup, le séjour entre chien-et-loup, une fois de plus, accablée, je constatai que, malgré tous les efforts pour me départir du superflu, il me restait encore beaucoup d’éléments matériels disparates. 

Comme si le minimalisme ne pouvait d’aucune façon, faire partie intégrante de ma Vie…

Commentaires

Zoreilles a dit…
C'est touchant à lire… et je vois que relever le défi que tu t'es imposé n'est pas une mince tâche
Au contraire Zoreilles, je crois que la tâche est simple, c'est la "personne qui l'a fait" qui est un peu compliquée!!!!

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